Garcia : « Laisser, le temps du match, l'affectif et les souvenirs de côté »

Interrogé par Ouest-France, l'entraîneur lensois évoque l'adversaire de ce mardi, le SCO Angers, qu'il a quitté cet été pour venir à Lens. Il évoque notamment le côté émotionnel de ces retrouvailles avec le club angevin.

Vous devez toujours avoir un oeil sur l'équipe angevine. Comment la trouvez-vous, cette saison ?

Je ne veux pas porter de jugement. Le SCO marque beaucoup, comme en fin de saison dernière. Ce qui est plus étonnant, c'est que la meilleure défense de l'an passé encaisse beaucoup. C'est une question d'équilibre global, délicat à trouver sans doute. Cela dit, Angers est pour moi une des meilleures formations de L2 quand elle est au complet. Il y a une qualité collective indéniable et un vécu commun important.

Le Sco, c'est une formation qu'en fait vous avez construite et forgée lorsdes derniers exercices. Elle n'a que peu changé au niveau effectif. Vous êtes donc le mieux placé pour savoir comment la prendre en défaut, demain soir, non ?

Individuellement, c'est vrai, je connais tous les joueurs par coeur. Mais le risque est de ne pas me préparer à être surpris. Alors, je me prépare. Car on ne sait jamais. De plus, si je connais vraiment bien le SCO, les Angevins aussi me cernent parfaitement. Ils savent ce que je demande. Et puis si Stéphane Moulin a joué la continuité, il a aussi apporté sa patte personnelle. Donc... Vous avez croisé Jean-Louis Lima (Ndlr : son superviseur) à Monaco, ce n'est pas un hasard.

Il y aura un petit côté émotionnel, de part et d'autre d'ailleurs. Vous y avez pensé ?

Oui, ce sont des retrouvailles. Mais nous sommes avant tout des compétiteurs. Et on va jouer ce match pour le gagner. Comme Angers. Je crois que ce sera une rencontre intéressante, sans mauvais esprit dans un Bollaert où il y aura encore 25 000 spectateurs. Et il faudra laisser, le temps du match, l'affectif et les souvenirs de côté.


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