Garcia : « C'est impardonnable »

A l'issue du match, Jean-Louis Garcia estime que le match nul est équitable mais n'accepte pas que son équipe ait encaissé le but égalisateur après l'ouverture du score de Pollet.

« Il est vrai que sur l'ensemble du match, le nul peut paraître équitable. Une victoire aurait été flatteuse, je le reconnais. Mais se faire rejoindre en fin de match, après avoir ouvert la marque si près de la fin, c'est impardonnable. Il nous restait six minutes à gérer, mais nous défendons mal. Nous aurions dû avoir un comportement plus guerrier, plus combattant dans cette situation. Ce n'est pas possible de prendre un but dans un moment comme celui-là. Nous voulions apporter de la fraîcheur avec l'entrée de David Pollet et Chaouki Ben Saada face à des Angevins qui pouvaient en manquer. Nous aurions pu alors nous retrouver dans une zone plus confortable, là, avec ce nul, nous restons dans une zone floue. Ce nul ne nous fait pas avancer. Le public m'a bien accueilli. Il a été comme d'habitude, feutré, poli, sympathique. Je n'ai pas envie de souhaiter du mal à ce club d'Angers, mais nous avions besoin d'une victoire... même heureuse. » (Nord-Eclair)

« Sur l'ensemble du match, c'est un nul qui est équitable mais on est bien sûr très frustrés de se faire rejoindre à la marque après avoir ouvert le score si près de la fin de la rencontre. On est impardonnables. On devrait se comporter un peu plus comme des compétiteurs pour conserver un tel résultat qui aurait été, certes, flatteur – je le reconnais – mais qui aurait été très très important car il nous aurait permis de nous installer dans une partie de classement un peu plus confortable, alors que ce nul nous laisse dans des zones troubles. Il ne nous fait pas avancer. On aurait pu faire le trou sur cette équipe d'Angers. C'est vraiment très regrettable !... C'est bien beau de claironner que l'on a un bel effectif, une belle équipe. On doit être capables de gérer six dernières minutes. Ce n'est pas normal. On défend mal sur cette égalisation, depuis le début de l'action. On aurait dû se comporter comme des guerriers, des combattants. Ce n'est pas possible de prendre un but à ce moment-là... Après, sur l'ensemble du match, on s'est créé trop peu d'occasions. On a quand même relativement bien défendu et, comme au match aller, on se dirigeait vers un nul à l'issue d'une rencontre équilibrée. Et puis il y a ce petit coup de pouce du destin : ce but de David Pollet, rentré en jeu en deuxième mi-temps. On avait imaginé qu'il pouvait y avoir de la fatigue en fin de match pour des Angevins en manque de compétition, et cela faisait partie de notre plan de jeu de programmer ainsi les entrées de Pollet et Ben Saada. Cela avait bien fonctionné. On avait été très réalistes. Mais voilà : il y a ce déficit au niveau défensif, au travers de ce but encaissé, qui nous coûte cher. » (rclens.fr)

« Ce match on n’aurait pas dû le laisser filer. Je suis très déçu. Nous n’avons pas le droit d’avoir ce relâchement sur le but angevin. Revoir ce public m’a fait plaisir. Tout le monde est content avec ce match nul mais mon équipe aurait sûrement mérité mieux. » (Ouest-France)