Garcia : « Ca n'a pas été un problème »

Interrogé dans La Voix des Sports sur les dix derniers jours agités du côté de Lens, l'entraîneur du Racing espère que cela servira à ses joueurs pour rebondir et trouver un surplus de motivation.

Le Racing vient de vivre une semaine agitée avec la mise en examen de son président et le départ de deux de ses joueurs, Cichero et Aurier. Comment avez-vous vécu ça ?

« Dans l'affaire qui intéresse le président, nous étions dans notre bulle. Vous savez, j'ai un peu d'expérience par rapport à ça ! (A Angers, Jean-Louis Garcia avait été confronté à de grosses turbulences en liaison directe avec la direction du club) Les joueurs ont été tout de suite informés. On a suivi l'affaire à distance. Le soir même, j'ai eu le président au téléphone et, le lendemain (mercredi), il est passé dans le vestiaire. Ca n'a pas été un problème. »

Et Serge Aurier ?

« Sur les derniers matchs, c'est souvent mon capitaine (Démont) qui a joué et avec lui au poste de latéral droit, on a pris en moyenne deux points par match. Le transfert de Serge était quelque chose qui était ancré dans ma tête. Le joueur avait déjà eu un bon de sortie. Je savais qu'il y avait de toute façon un différentiel économique à combler. On va s'organiser tout en restant performants. »

[...] Peut-on valider l'idée que les événements de la semaine puissent servir de motivation à Monaco ?

« Je l'espère. Je me souviens qu'avec Angers, nous étions partis un jour à Sedan alors que le club était en plein marasme. Willy Bernard, le président, et Olivier Pickeu, le directeur sportif, avaient passé deux jours en garde à vue. On nous avait promis une catastrophe et on avait gagné ! S'il y a un effet à Monaco, je souhaite donc qu'il soit aussi de cette nature. En tout cas, je suis fier d'être ici, même si nous sommes dans une période délicate. Avec mon staff, on a peut-être une partie des solutions à venir. »