Garcia impatient de recevoir Châteauroux
Sur le site officiel du Racing, l'entraîneur lensois confie son impatience de rejouer après la défaite contre Metz, afin d'éviter aux esprits de trop gamberger et de rebondir rapidement en cas de victoire.
Jean-Louis, on vous imagine impatient d'être à mardi soir, pour la réception de Châteauroux ?
C'est l'avantage, après cette défaite à Metz, de pouvoir rejouer, quatre jours après. C'est bien de pouvoir enchaîner... Cela fait plusieurs semaines que l'on pensait au fait de parvenir à prendre au moins douze points sur les cinq derniers matchs de l'année. On se disait que prendre douze points sur quinze, ce serait une très bonne performance. On est donc encore en piste pour réaliser cet objectif, sauf que l'on n'a plus de marge. Plus de marge puisque, malheureusement, on a perdu à Metz. Mais bon, il ne faut pas tout mettre à la poubelle d'un coup parce qu'on a perdu un match. On a perdu dans une rencontre que l'on contrôlait complètement. On prend un but à cause d'une maladresse technique sur un renvoi. Un but sur lequel le ballon passe entre les jambes de deux joueurs : Bérenguer et Yahia. On est vraiment pas très veinard sur ce coup-là. Et sur le deuxième, c'est David Pollet qui, surpris, dévie un peu le ballon, et le met hors de portée de ses équipiers. Notre début de match à Metz na pas été moins bon que, par exemple, notre début de match au Mans où nous avons gagné. Par contre, les circonstances ont fait que l'on se retrouve avec deux buts de handicap, et, compte-tenu que l'on n'était pas dans un grand soir offensivement, cela devenait très compliqué... Mais on ne va pas tout remettre en cause à chaque fois que l'on fait un match moins bon. On a perdu contre une équipe de Metz qui alignait sa cinquième victoire consécutive, contre une équipe qui, aujourd'hui, réalise un très bon championnat. Voilà, il faut vite basculer sur autre chose...Maintenant, si l'on avait fait match nul à Metz, on serait peut-être un peu plus rassurés mais, même dans ce cas, tout autre résultat qu'une victoire, demain, face à Châteauroux, aurait quand même été une contre-performance... J'espère que ce sera une petite claque salutaire pour le match de demain parce que si nous parvenions à l'emporter, on pourra dire que, sur les cinq derniers matchs, on aura fait du bon boulot avec douze points de pris. Reste à savoir comment on va s'y prendre, et ce que l'on sera capable de faire pour bousculer cette équipe de Châteauroux. Parce qu'il faut la bousculer et mettre d'autres ingrédients que ceux que l'on a mis après avoir été menés. Avant l'ouverture du score, il y a quand même un exploit de Sissoko sur la frappe de Pollet. On a aussi une frappe déviée où le ballon passe juste à côté du poteau alors que le gardien est battu. On aurait très bien pu mener au score avant eux, ou égaliser par Serge [Aurier] qui aurait pu accrocher la lucarne. Par contre, une fois menés deux-zro, on n'a jamais eu le sentiment que l'on aurait pu revenir. Ce que l'on proposait offensivement n'était plus suffisant. On avait la maîtrise puisqu'on avait le ballon, mais on n'était pas assez percutant dans les derniers mètres. Il va donc falloir rebasculer vers ce match de Châteauroux en essayant, dès l'entame de match, d'emballer la rencontre, de faire preuve de générosité, de créativité, d'imagination dans le jeu parce que, bien entendu, une nouvelle fois, l'ouverture du score sera prépondérante. A chaque fois que l'on ouvre le score à Bollaert, on a le résultat qui arrive derrière. C'est donc très important. Il faudra peut-être aussi savoir être patient parce que cette équipe va être bien organisée, regroupée. Il faudra jouer avec beaucoup de justesse technique pour contourner ce bloc.
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