Faure : « Chaque préparateur a sa philosophie »
Dans son édition du jour, Nord-Eclair interroge Pascal Faure, le préparateur physique du Racing arrivé cet été avec Jean-Louis Garcia. En quelques mots, il présente sa fonction et évoque les principales lignes directrices de son travail.
Les raisons de son choix de métier : « Je me suis longtemps occupé des gardiens de but. Puis je me suis dirigé vers la préparation physique. Ça me plaisait et m'ouvrait quelques portes dans le milieu professionnel. »
Le maître mot, l'adaptation : « La préparation physique est basée sur des règles scientifiques qui se contredisent. Elle est également soumise à des effets de mode et de croyance. Chaque préparateur a sa philosophie. Mais la préparation physique reste sous l'autorité de l'entraîneur. Je dois également m'adapter à l'effectif, la saison. Le travail est également différent en fonction des objectifs du club. Si un club joue le maintien en L2 avec le but de former des joueurs, on fera plutôt du développement progressif. S'il joue la montée, ce sera différent. » « Ce n'est pas un seul et même travail pour tout le monde. À l'entraînement, lors d'un même atelier, on va demander des choses différentes. L'avenir est à l'individualisation de plus en plus fine des charges de travail. »
Une étude fine pour chaque joueur : « Nous l'établissons par rapport au parcours professionnel, au nombre de blessures, à l'âge, le poste, l'état de forme et le temps de jeu. » « C'est le joueur qui est déterminant. En tant que préparateur physique, je propose un axe de travail. Mon discours consiste à le convaincre de le faire. »
Son rôle dans le retour des blessés à la compétition, comme dans le cas de Pierre Ducasse : « Je ne m'occupe pas de la réathlétisation. Le staff médical a bien travaillé et le joueur aussi. Pierre a perdu en masse graisseuse, il a fait un régime, ce qui va lui permettre de revenir plus vite et de ne pas perdre trop de temps. Il a mis tous les atouts de son côté. »
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