Ettorre : « J‘arrive en fin de contrat »
Pour Le Républicain Lorrain, Michel Ettorre évoque la situation de Metz et son avenir personnel, qu'il fait passer après celui du Racing.
Vous allez nous parler du fameux amour du maillot…
« Non, mais regardez : il y a quelques années de cela, quand j’étais gardien à Metz, je me souviens, on s’était fait bouger la gueule par les supporters. A l’époque, il y avait une situation sociale tendue chez Sollac, et quand on jouait, on jouait aussi pour les gens qui y travaillaient. C’est une situation qui me fait un peu penser à celle de Gandrange aujourd’hui. J’aimerais que les joueurs se sentent proches de ces gens, qu’ils prennent aussi conscience de l’importance du FC Metz dans la région. »
Une sorte d’union sacrée ?
« Oui, il faut que sur les derniers matches, il y ait un appel au peuple. Rien ne pourra se faire sans le public. »
Et à Lens, comment se portent les fidèles de Félix-Bollaert ?
« Ils sont toujours présents, même lorsqu’ils sont insatisfaits. Il y a eu une grève des encouragements une fois, mais ça ne correspond pas au caractère des gens d’ici. »
De là où vous êtes, voyez-vous le FC Metz s’en sortir ?
« Oui. Je suis de nature optimiste et je souhaite que ce club reste en Ligue 2. J’ai beau avoir poussé quelques coups de gueule quand j’y étais, je suis toujours attaché à ce club. Et puis je connais encore beaucoup de personnes qui s’y investissent. Joël Muller, grâce à qui j’ai connu mes expériences à Metz et à Lens, mais aussi Dominique Bijotat, que j’ai croisé ici, à Lens, au centre de formation. Il avait fait du beau boulot ici. J’avais apprécié l’entraîneur et l’homme. Je lui souhaite bonne chance, à lui et à son staff. »
Et vous dans tout ça ? Où vous retrouvera-t-on ?
« J‘arrive en fin de contrat mais je n’ai pas envie de parler de mon cas. Ce serait indécent : le club joue encore pour sa survie en Ligue 2. »
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