Darmanin attaque de nouveau le projet de Bollaert

Alors le dossier de rénovation de Bollaert traîne depuis des mois, l'ex chef de cabinet de David Douillet, Gérald Darmanin, se livre à une attaque virulente sur le projet, son financement et aussi contre Gervais Martel.

Sur le projet et son financement : « Tout le monde peut constater que, partout, les sites retenus ont trouvé un mode de financement et qu'une prise de conscience collective a vu le jour. Or, à Lens, c'est tout le contraire. » « C'est le seul dossier où, à ce jour, il n'y a ni montage de crédits, ni décisions fermes de la part des collectivités territoriales. On sait simplement que l'État versera une subvention de 12 ME et que la Région s'est engagée à en verser 25, ça c'est acté. En fait, il apparaît que celle-ci débourserait finalement 40 ME. C'est une somme folle, on n'est pas loin d'un vrai scandale ! Le pire, c'est qu'il semble bien que la Région Nord - Pas-de-Calais se retrouve isolée face à ce projet colossal. »

« La question est de savoir à quel taux ce prêt serait consenti. M. Percheron (président de la Région) veut que ce soit à 2 %. Mais sera-t-il suivi ? En tout état de cause, on va se lancer dans une opération coûteuse. Dans une région qui a d'autres besoins, peut-on assumer un tel prix "politique" ? Il se dit par ailleurs que le conseil général s'engagerait à hauteur de 10 ME d'euros via le naming. Le stade Bollaert pourrait ainsi devenir "Bollaert 62", ce qui reviendrait à empêcher un club de bénéficier d'une ressource publicitaire majeure puisque l'appellation d'un stade est généralement accordée à un sponsor. Ce serait unique au monde ! Ces gens ont la folie des grandeurs, c'est une absurdité totale. » « En versant 12 ME de subvention, il (L'Etat) assume 15 % du coût total des travaux alors que c'est 9 % pour les autres. »

Sur sa prise de position : « J'ai voulu alerter l'opinion sur le fait qu'il n'y a toujours pas de montage juridique et que chacun se renvoie la balle. La ville de Lens est tiède, le Crédit Agricole, actionnaire majoritaire du RC Lens, ne veut pas assumer directement les travaux (coût évalué de 65 ME). Quant aux collectivités locales, elles n'y arrivent pas. On nous dit que la Région voudrait gérer la prise d'ouvrage temporairement. Elle est toute seule car autour, il n'y a rien. Comme le club n'a pas de repreneur, on est dans le flou. D'ailleurs, si M. Martel avait le nom d'un investisseur potentiel à nous donner, ce serait une grande nouvelle ! »

Sur une reprise du Racing : « L'opération globale ne se situe pas à 30 ME comme on l'a dit mais à 100 car il ne s'agit pas seulement d'acheter des parts dans une société. Peut-on trouver quelqu'un ? Et est-ce que ça vaut le coup ? »

Source : La Voix du Nord


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