Blanchard : « On est forcément dans les clous »
Evoquant la situation financière du Racing et la perspective de ne pas monter cette saison, Jocelyn Blanchard se montre rassurant dans La Voix du Nord. Néanmoins, il se montre assez vindicatif contre l'évolution des salaires dans le monde du football ces dernières années.
- Serait-il catastrophique de ne pas monter ?
« Tout dépend dans quelles circonstances. Ce n'est pas le fait de pas monter qui serait catastrophique. Ce qui pourrait l'être, c'est le niveau de jeu que nous aurons alors. Le président n'a jamais dit que c'était une question de vie ou de mort. »
- La masse salariale a été considérablement réduite. Elle est aujourd'hui de 9 millions d'euros. Vous reste-t-il une marge de manoeuvre ?
« On passe à l'euro près. Nous sommes contrôlés par la DNCG d'un côté et le Crédit Agricole de l'autre. On est forcément dans les clous. Pour faire venir, il faut d'abord laisser partir. Si demain le club est en Ligue 1, il faudra fonctionner de la même manière. Maintenant, ce que j'attends, c'est de voir un gamin de 8 ans débuter ici et arriver chez les "pros". À mon époque, on était systématiquement 5 ou 6 de la région. Nous voulons y revenir. Ce n'est pas pour rien si 95 % de notre recrutement chez les jeunes s'effectue dans la région. Il y a beaucoup trop d'argent dans le foot. On marche sur la tête. Les prix se sont envolés ces dernières années. Pour un mec moyen, on te demande un truc à six chiffres. Ici, il n'y en a plus un à ce niveau de salaire. »
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