Bérenguer parle de sa folle semaine
Interrogé par Corse Matin, Pascal Bérenguer formé à Bastia raconte son transfert de Nancy où Jean Fernandez ne comptait plus sur lui à Lens.
« En un rien de temps, ma situation a changé radicalement. Je suis passé du statut de titulaire, vice-capitaine à rien du tout. Jean Fernandez, le nouvel entraîneur m'a convoqué dans son bureau pour me dire qu'il s'était trompé sur mon compte, qu'il n'avait pas été convaincu par mes deux matchs face à Lille et Sochaux. Selon lui, je ne tenais pas assez le ballon. Il m'a fait comprendre que je n'allais plus trop jouer. Cela n'a pas été évident à encaisser. J'ai senti ma gorge se serrer et j'avoue avoir versé quelques larmes. Mais voilà, c'est le foot ».
Dès lors, Pascal Bérenguer demande à être libéré pour pouvoir rebondir ailleurs. Son agent a alors des touches avec les trois promus en L1, Dijon, Evian et Ajaccio. Puis à minuit, Bérenguer reçoit un coup de fil de Gervais Martel qui va tout changer.
« Il m'a appelé à minuit et son discours m'a fait chaud au cœur. On m'a donné des valeurs, je suis quelqu'un d'honnête qui marche à l'affectif et a besoin de sentir qu'on lui fait confiance. Le président m'a tenu le discours que j'attendais, avec un projet sur le long terme pour restructurer le RCL. A la clé, un prêt d'un an et un contrat de quatre saisons en cas de remontée en L1. Évidemment, chacun a intérêt à ce que Lens retrouve l'élite en mai prochain. À 30 ans, c'est le genre de challenge dont j'avais besoin. J'ai dit banco tout de suite. Attends, c'est quand même Lens et même si le club est en Ligue 2, il reste une référence en France ».
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