Assadourian : « Il ne faut pas croire que les garçons ont la grosse tête »

Analysant le début de saison de son équipe, Eric Assadourian revient sur l'état d'esprit défaillant de certains joueurs, mais garde confiance en eux. Il dresse un bilan personnel de ce début de saison.

 


Vous ne sembliez pourtant ne pas avoir si mal débuté la saison. Y a-t-il eu une cassure ?
Non. Le seul match que nous gagnons, mis à part le premier face à Drancy, que nous avons gagné sur tapis vert, est face à Moissy-Cramayel. C'est trop peu. Il n'y a pas eu de scission. Ce qui s'est passé, c'est qu'au sortir du tournoi de Ploufagran, que nous avons gagné après avoir très bien joué, un certain nombre de joueurs s'attendaient à intégrer le groupe professionnel. Et qu'en réalité, il n'y en a eu que deux : William Rémy et Nicolas Saint-Ruff.

En résumant, vous avez fait « le ménage » dans votre effectif pour ne garder que les joueurs concernés par votre projet...
J'ai confiance en mon groupe. Il ne faut pas croire que les garçons ont la grosse tête. Ce sont des compétiteurs. Ils n'aiment pas perdre. Nous sommes dans une période où on doit se taire et bosser.

Vous attendiez-vous à de tels débuts, pour votre première à la tête de la réserve du Racing ?
Je savais que le rôle d'entraîneur de réserve professionnelle était particulier. On n'a jamais la même équipe, on est tout le temps obligé de modifier ce qu'on a mis en place pendant la semaine. Il y a toujours un grain de sable qui fait que ce n'est pas fluide à la fin. C'est aussi permettre à des professionnels de se relancer et à des jeunes de franchir un palier. J'aurais peut-être dû opérer plus tôt le balancement entre formateur et entraîneur. Mais mon optique était d'être formateur le plus longtemps possible.

Source :Nord Eclair

 


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