Tournay : « Je comprends le doute »
Dans Nord-Eclair, l'adjoint de Laszlo Bölöni aborde la question de la confiance des joueurs, mais aussi celle du public qui doute des chances de voir son équipe se maintenir.
Les matches contre des rivaux directs, ne sont-ce pas les rencontres les plus difficiles à négocier ?
Les matches les plus durs, ce sont contre les équipes qui jouent le titre, comme celles que nous venons de vivre contre Lyon et Marseille. Ou contre celles qui luttent pour ne pas descendre. Dans cette situation précise, il faut prendre en compte l'aspect psychologique : l'équipe qui va être prête à lutter, à ne rien lâcher, et qui va perdre le moins vite la confiance. C'est là-dessus que ça va se jouer.
Comment se situe votre groupe justement au niveau de la confiance ?
Je le sens fragile. Il faut à tout prix aller chercher la force en nous-mêmes, dans l'équipe. On ne peut pas faire la différence tout seul. Contre Brest, certains ont tenté des choses individuellement, par un souci de vouloir bien faire. C'est collectivement que nous nous en sortirons, pas par un exploit de l'un ou de l'autre.
Mais le scepticisme accompagne forcément la fin de saison du Racing...
On a dû gagner six matches sur 31 rencontres. Je comprends le doute. Sauf que nous sommes des sportifs de haut niveau, nous sommes des entraîneurs. Nous n'avons pas à réagir de cette façon-là. Je comprends les statisticiens. Oui, les statistiques sont contre nous. Mais il reste des matches à disputer. Et le football reste le football. Certaines équipes étaient désignées pour descendre, et là elles sont 13e. D'autres ne pouvaient plus jouer le titre car d'autres étaient sûres de terminer championnes, et maintenant, c'est inversé. J'ose penser que ça peut aussi nous arriver.
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