Sibierski : « Cette situation me chagrine »

De passage à la Gaillette ce jeudi matin, l'ancien Lensois est revenu sur la situation actuelle du Racing pour le site officiel du club. Si le classement le désole, il garde confiance dans les chances de maintien de l'équipe.

« Cette situation me chagrine. Ca me fait mal au cœur car c’est sûrement le club auquel je suis le plus attaché en France. Je suis supporter lensois, et quand, depuis l’Angleterre, je vois les mauvais résultats et cette situation pas du tout agréable pour le RC Lens, cela me fait vraiment très mal au cœur. Maintenant, même si cette situation fait que l’on ne se sente pas très optimiste, moi, je le reste quand même. Je suis confiant dans la mesure où il y a un entraîneur que j’apprécie pour sa rigueur, pour la discipline qu’il attend de ses joueurs, même en dehors du terrain. Et cela doit forcément se retrouver sur le terrain. On a besoin de cette discipline et de cette rigueur pour gagner des matchs. Et puis il y a aussi ce match à Montpellier. On ne va pas gagner 4 à 1 à Montpellier par hasard. Cela démontre bien qu’il y a quelque chose dans cette équipe. Et puis il y a Gervais Martel que j’ai encore pu voir hier, et qui continue à regarder vers le haut et à être confiant. C’est quelque chose que j’ai vraiment ressenti. Moi, en tant que supporter lensois, le fait de voir le président du club que je supporte et que j’aime, le fait de le voir comme ça, m’a fait énormément de bien et m’a rassuré. Je crois sincèrement, au plus profond de moi-même que le RC Lens va se sauver… Certains le disent, essaient de s’en convaincre sans trop le penser intérieurement mais, moi, j’y crois réellement. Parce qu’ils en ont la capacité et qu’ils ont la chance de jouer face à des équipes qui sont avec eux en bas du tableau. Même si cela reste des rencontres très difficiles, on a tout de même plus de chance de remporter des matchs contre ces équipes-là que contre Lyon ou Marseille. Pour moi, c’est réellement une chance. Maintenant, ce qu’il faut, c’est une vraie implication des joueurs. Il ne suffit pas de dire « Il faut sauver le club » sans réellement le penser. Il faut vraiment le vouloir ! Bien sûr, cinq ou six joueurs très très investis par cette mission ne suffiront pas si le reste de l’équipe, dans les têtes, est ailleurs. Il faut vraiment penser à la vie du club, avoir l’ambition de prendre tous ces points pour sauver le club. Il faut vraiment le vouloir au plus profond de soi-même ! Outre les aspects physique, technique et tactique, c’est dans la volonté, dans le désir de chaque joueur que cela se décidera ! Il faudra qu’une unité se crée entre les joueurs ! Que le jour du match, ils ne fassent plus qu’un ! Ils ne battront une équipe comme Brest qu’en créant cette unité. Et ça, cela doit venir de chaque joueur, et cela doit venir naturellement ! Ca ne s’improvise pas. Il faut avoir une réelle conviction. Sinon on va dans le mur... »