Mathlouthi : « C’est mon père qui a voulu que je devienne attaquant »
Pour le site officiel du Racing, le nouvel attaquant lensois se confie sur sa jeunesse et ses débuts dans le football. S'il souhaitait plutôt être gardien de but, c'est son père qui l'a convaincu d'être attaquant quand il était jeune.
Ali, parle-nous de tes débuts en tant que footballeur ?
Je suis né à Paris et j’y ai vécu jusqu’à mes cinq ans. Par la suite, ma famille et moi avons déménagé à Besançon. J’ai débuté dans un petit club, qui était tout de même le club phare de la ville. Ca se passait plutôt bien mais, à dix-huit ans, je suis parti à Strasbourg et me suis engagé avec le club de la ville. On a gagné la coupe Gambardella. J’ai ensuite signé mon premier contrat professionnel, un an après mon arrivée. A la fin de cette saison, Strasbourg montait en Ligue 1.
Comment t’es venu l’amour du ballon ?
J’ai commencé à taper dans le ballon dès mon plus jeune âge, en bas de chez moi. Mais j’ai d’abord pratiqué le judo avant de m’intéresser au football. Je regardais les matchs avec mon père. Il est fan de ce sport. Par contre, ma mère est juste fan de mes matchs. [Ndlr, Rires] Quand j’étais petit, je n’avais pas d’idole. Mais quand j’ai pris conscience que le football me plaisait, je suis devenu fan de Thierry Henry.
As-tu toujours été attiré par le but ?
Oui… Mais c’est mon père qui a voulu que je devienne attaquant. Moi, quand j’étais petit, je préférais être gardien, mais lui me voyait plutôt inscrire des buts qu’en encaisser ! [Ndlr, Rires]
Quelles sont tes qualités et tes défauts sur le terrain ?
Je cours vite ! C’est ma principale qualité. J’ai marqué des buts la saison dernière et ça s’est bien passé. Après, si je peux être passeur décisif, pourquoi pas… Pied droit surtout ! Sinon, je dois m’améliorer dans certains domaines comme la conservation du ballon tout en étant dos au but…
Quel est ton poste de prédilection sur le terrain ?
Je suis formé numéro 9 et c’est vrai que j’aime également partir sur les côtés, demander beaucoup de ballons en profondeur. Je joue de ma vitesse. Je peux dépanner sur le côté droit mais ce n’est pas vraiment mon poste. Je ne suis pas aussi bon que quand je suis numéro 9. Ce n’est pas le numéro de maillot que j’aimerais porter à Lens. J’ai demandé le numéro que je portais la saison dernière et qui m’a un peu réussi : le numéro 14, celui que portait dernièrement Raphaël Varane.
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