Martel satisfait de Bölöni et confiant pour le maintien

Après le derby face à Valenciennes (1-1), Gervais Martel a livré sa réaction à Fifa.com. Il se dit satisfait du bilan du technicien Roumain et confiant pour le maintien.

Que pensez-vous de ce résultat nul ?
C'est un point. On n'a pas fait un mauvais match. Runje a eu une occasion et il la prend. On a manqué de réalisme. Sur la première période, il y avait la place pour faire la différence. Valenciennes a vendu chèrement sa peau. Et ce point est peut-être logique au vu du match. On a été dans l'esprit, dans le physique. Je trouve qu'on n'a pas été payé de nos efforts. On l'a vu avec les résultats de ce soir (samedi), il y a quand même cinq ou six équipes qui seront dans la ligne droite. Maintenant, il faut récupérer les points autre part.

Etes-vous satisfait du premier mois de Laszlo Bölöni comme entraîneur ?
Je suis satisfait. On a gagné deux matches (Caen et Saint-Etienne). On n'a pas fait un mauvais match à Lille (1-0). Il aurait pu tourner d'une autre manière avec une décision de l'arbitre. On sait que pour se maintenir, il nous manque encore six victoires et un nul. Il faudra aller chercher ces points. On sait ce qui nous attend. Le bilan est positif. Si janvier avait été du même acabit que notre début de saison, nous serions complètement largués.

Avez-vous le sentiment que Lens a les moyens de se maintenir ?
L'équipe a prouvé qu'elle avait les qualités pour se maintenir en L1. Il faut qu'on arrive à récupérer tout notre monde. Dans l'esprit on y est, les joueurs savent ce qui les attend. Et on a un coach qui est bien au fait de la difficulté de la tâche. On ne pourra pas être surpris de ce qui nous arrive. Moi, je suis confiant. Je ne suis pas en train de pleurnicher car on n'a pris qu'un point chez nous. Attention, le mot confiance ne veut pas dire que cela va tomber tout seul, que cela va tomber naturellement. A part Arles-Avignon, certaines équipes sont aussi confiantes pour le maintien. Quand on joue contre des adversaires directs et il va y avoir des matches épiques car on joue à Nice, à Caen, à Nancy, ça ne va pas être triste. Mais à domicile, on est capable aussi de battre des grosses écuries qui vont venir comme l'Olympique de Marseille.