Martel : « Je suis énervé »

Interrogé dans La Voix du Nord, le président lensois revient sur les annonces de départ de Jacques Santini, mais aussi les difficultés du Racing. Au travers de ses propos, l'énervement de Gervais Martel se révèle patent.

- Gervais Martel, le journal L'Équipe annonçait hier que vous négociez le départ de Jacques Santini, qu'en est-il exactement ?
« Que pour l'instant il n'y a aucune décision arrêtée. Si je n'ai pas encore communiqué, c'est bien la preuve que rien n'est encore décidé. Après, on peut faire plein de supputations, ce sont alors des discours de bistrot. »

- Quand le sort de Wallemme et Santini sera-t-il finalement scellé ?
« Probablement la semaine prochaine. »

- Ça, vous l'aviez déjà dit la semaine dernière ?
« Oui, et je n'ai pas de comptes à rendre là-dessus. J'ai quand même le droit de réfléchir. On discute encore sur ce qu'on peut faire ensemble et, contrairement à ce que j'ai pu lire, ce n'est pas une question d'argent ou d'indemnités de départ. »

- On dirait que tout cela vous agace ?
« Oui, car j'estime ne pas avoir à dépenser autant d'énergie pour me justifier. Malheureusement, ce n'est pas nouveau. Cela fait trois ans qu'on dit tout et n'importe sur le RC Lens. »

- Quoi, par exemple ?
« Que nous allons déposer le bilan ou alors que nous n'allons plus réussir à payer les joueurs. Est-ce que tout cela s'est passé ? Non. »

- Mais vous ne pouvez nier la situation sportive alarmante ?
« On en a tous conscience, moi, le premier, mais il faut arrêter de tirer sur l'ambulance. C'est pour cela que je suis énervé. Il y a des choses scandaleuses qui sont dites ou écrites à propos du club, mais je réglerai mes comptes plus tard. Pour l'instant, je ne veux pas perdre d'énergie à cela. La réalité, c'est qu'on est dix-neuvièmes et qu'on doit retrouver notre dignité. »


Commenter cette actualité (...)