Martel : « J'ai foi en mon club »

Alors qu'il ne reste que 11 matchs pour se maintenir, Gervais Martel explique, dans La Voix du Nord, pourquoi il reste confiant quant aux chances du Racing de rester en Ligue 1.

- Vous y croyez encore ?
« On sait ce qu'on doit faire. Tout le monde nous donne condamnés. C'est souvent quand les choses semblent les plus compliquées dans la vie que l'homme se montre capable de sursauts exceptionnels. Je crois beaucoup à ça. Seuls ceux qui lèvent la tête et vont de l'avant finissent par s'en sortir. Je suis persuadé que les gars vont en être capables. Ce sont des paroles, mais ce n'est pas la méthode Coué. C'est juste que le match proposé face à Toulouse ne correspond pas à la qualité de mon équipe. On doit jouer avec nos valeurs. On doit prendre des points n'importe où. Même si on nous demande d'aller jouer un match sur terrain neutre à Liège, il faudra y aller pour le gagner ! Il reste onze matchs. La France entière nous condamne. Je n'ai pas l'impression qu'on ait des têtes de condamnés à mort. On a des têtes de gens responsables. Lens est un club fabuleux. On a des gens fabuleux autour de nous qui nous soutiennent. On va leur faire voir qu'on n'est pas des rigolos. »

- Qu'est ce qui vous rend encore optimiste ?
« J'ai foi en mon club. Les joueurs sont les mêmes que ceux qui ont permis à ce club de revenir de remonter en Ligue 1. Après coup, on peut toujours dire que c'était facile mais ça ne l'a pas été. Nous sommes dans un moment où nous rassemblons toutes les énergies. Je crois en l'être humain. On est capables de faire face. L'affaire parait perdue ? Elle va donc être d'autant plus belle. C'est un challenge fabuleux. »

S'il affirme que « Ce n'est pas la méthode Coué », cela y ressemble pourtant après les derniers résultats du club. Le match de demain, à Montpellier, sera décisif pour savoir si les joueurs veulent obtenir leur maintien ou ont laché prise, comme contre Toulouse.

Thomas


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