Laszlo Bölöni : « Je sais que les moments offensifs ont été insuffisants »
En conférence de presse, l'entraîneur lensois est revenu sur la déclaration d'Adil Hermach, selon lequel il serait "plus facile d'attaquer à Nice qu'à Rennes".
Adil Hermach a dit que, dans son esprit, il serait plus facile d’attaquer à Nice qu’à Rennes…
« Mais s’il joue, qu’il le fasse, et je serai le premier à l’embrasser… Voilà… Mais peut-être que je suis depuis trop longtemps dans le football, et que je ne suis pas du tout dans le « journalistique ». Je n’aime pas être hypocrite. Je peux vous dire ce que vous voulez, que c’est très très bien de prendre les choses en main, d’attaquer dès les premières minutes, de les surprendre avec deux ou trois contre-attaques dès le départ. Voilà. Je peux vous parler comme ça pendant de longues minutes. Mais, moi, je préfère dire ce que je ressens, la vérité des choses, et non pas vous sortir de belles phrases… Si vous pensez qu’il y a un entraîneur dans le monde qui interdit à ses joueurs d’aller vers l’avant et de marquer des buts, moi, je ne le connais pas…
Après, oui, c’est peut-être plus facile d’attaquer à Nice qu’à Rennes mais cela ne doit pas être une excuse… Je suis rentré de l’étranger après le match contre Rennes. Habituellement, je ne lis pas les journaux. Cette fois-là non plus mais j’ai vu un titre dont le sens était que l’attaque lensoise, ça n’allait pas. Notamment parce qu’à Rennes, nous n’avions pas marqué. Cela semble logique. On constate que le malade, il est malade. Mais ce que j’aimerais dire, c’est que, dans le vestiaire, cela m’a donné l’idée de ma causerie. On n’est pas content de ne pas avoir réussi à marquer à Rennes ! Offensivement, il manquait de l’inspiration, de la force de percussion, de la force de frappe. Je leur ai dit que je ne pouvais pas accepter ça. Bien sûr…
Mais la vérité, c’est que l’on a joué – si je ne me trompe pas – contre la meilleure défense du championnat !... Même si je ne suis pas content et que j’aurais voulu faire des miracles, on avait quand même, devant nous, la meilleure défense !... Comme, quand on est allé à Lille, on a joué contre le leader. Je sais que les moments offensifs ont été insuffisants de notre part. Je le sais bien. Quand on est allé à Paris, on était un petit peu meilleurs mais c’était toujours insuffisant car on n’a pas su marquer de but. Mais on a quand même joué face au Paris Saint-Germain, à Paris !... Le vrai problème, pour moi, ce n’est pas que l’on n’ait pas marqué là-bas… Car une autre donnée est que, contre toutes les autres équipes, chez nous, on a marqué. Ce n’était malheureusement pas suffisant. Contre Valenciennes, un but, ce n’était pas suffisant. Contre Sochaux, logiquement, avec deux buts, tu dois gagner chez toi… Voilà… Maintenant, dans les prochains matchs, cela sera bien si l’on arrive à mieux s’exprimer. »
Cette semaine, Adil Hermach est revenu à l’entraînement. Il pourrait jouer ce week-end. Que peut-il apporter qui vous manquait lors des derniers matchs ?
« La force d’Hermach, c’est la touche technique et l’influence sur les équipiers. Maintenant, il est sûr que je préfère le Hermach de Caen que celui qui a joué contre Saint-Etienne. »
Source : rclens.fr
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