Hermach : "On en est capable"
Avant de recevoir Brest ce soir à 19h, Adil Hermach parle sur L'Equipe.fr du maintien qu'il estime encore possible et de son avenir à l'issue de la saison.
« Adil Hermach, le maintien s'éloigne-t-il pour Lens ?
Ça commence à être vraiment chaud. Mais on savait que ce serait compliqué. Il reste huit matches et il nous faut quatre ou cinq victoires. C'est ce qu'on a tablé avec le président. On joue contre nos concurrents directs et c'est un peu notre chance. De toute façon, on savait que nous n'allions pas chercher le maintien contre Lyon ou Marseille. On en est capable. Mais est-ce qu'on va réussir à relever le défi ? On verra.
Quelle sont les armes du Racing ?
On a plus rien à perdre. La pression est davantage sur les équipes classées juste au-dessus de nous et qui s'accrochent à leur place. Nous, on est relégables depuis la 5e journée donc on ne peut être que la surprise. On a bien joué à Montpellier (4-1), on a confirmé contre l'OM malgré la défaite (0-1) et il y a la bonne première période à Lyon (0-3). Après la pause, on est malheureusement retombés dans nos travers. Il faut repartir du bon pied et se remettre au boulot pour s'en sortir.
Avez-vous conscience qu'une nouvelle relégation serait terrible pour le club ?
Pour le club mais aussi pour nous les joueurs. Gervais Martel a fait beaucoup pour le Racing et ceux qui ont déjà dans l'idée de partir cet été doivent lui faire ce petit cadeau d'accrocher le maintien.
Lazslo Boloni est-il l'entraîneur qu'il vous fallait ?
C'est un coach avec un esprit commando. Il a apporté de la rigueur et son savoir faire. Le fait d'avoir changé de coach à piqué certains joueurs, c'est bénéfique. De toute façon, c'est nous, les joueurs, les acteurs. Lui, il monte la meilleure équipe selon ses idées. Après, on remarque que malgré le changement de coach on est toujours dans la même position.
Votre avenir est-il à Lens ?
Si on descend, je verrai avec mes dirigeants, on fera un point. J'ai envie de continuer en L1. Il faudra trouver un terrain d'entente avec le club qui me voudra. Le marché actuel est difficile et Lens doit s'y retrouver financièrement. Si nous assurons le maintien, ma préférence ira à Lens, d'autant qu'il me reste deux ans de contrat. Mais pour l'instant, je ne m'en préoccupe pas. Je laisse mes agents faire. » - Propos recueillis par David MICHEL
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