Hermach : « Mathématiquement, tout est jouable encore »
Sur le site officiel du Racing, le capitaine lensois revient sur le match contre Brest et la désillusion du match nul. Mais il croit encore au maintien du Racing, malgré la situation alarmante au classement.
Au vu de ce que l’on peut voir dans d’autres équipes – et on pense aux blessés à Auxerre – le groupe lensois est-il plus frais physiquement ?
On voit qu’il y a une hécatombe de blessés chez eux. Nous, on est épargnés. Pour l’instant, certes, mais je ne pense pas qu’il s’agisse de fraîcheur physique. Il y a des saisons comme ça où beaucoup de monde se blesse en même temps. Après, je ne sais pas ce qu’ils font là-bas pour se blesser autant. Nous concernant, je touche du bois. On est épargné.
Avez-vous passé outre la déception du match de Brest ?
C’était dur quand même. C’était un coup derrière la tête. Surtout qu’on a eu pas mal d’occasions. On pensait avoir maîtrisé le match, et l’on voit en fait qu’un « 1-0 », ce n’est pas assez… On a peut-être mis deux, trois jours à s’en remettre mais ça y est, on a tourné la page. On est quarante-huit heures avant un match important à Auxerre. On ne doit plus y penser, et uniquement se fixer sur ce déplacement à Auxerre.
On a l’impression que, pour Lens, le moindre moment de déconcentration se paie cash…
Quand tout va mal, tu paies souvent tes erreurs cash. Quand tu es dans les trois derniers, t’as souvent la poisse, avec des coups du sort comme ceux-là. Nous, on se relâche une fois. Le mec met un centre. On est quatre, derrière, mais le ballon tombe parfaitement sur Ayité. Voilà… C'est ce genre de choses qui nous fait mal sur toute la saison. Quand on voit bien, ce genre de petites bêtises nous a coûté pas mal de points. Si l’on en est là aujourd’hui, c’est sûrement à cause de ça.
Et avec de tels coups du sort, tu y crois encore, à sept matchs de la fin ?
Oui. Mathématiquement, tout est jouable encore.
Et au-delà du « mathématiquement », est-ce que tu sens encore dans l’équipe cette envie de s’en sortir ?
Ah, bien sûr que oui !... Mais, pour l’instant, je vais m’arrêter au « mathématiquement », tant que c’est possible.
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