Garcia : "Un tel club ne peut pas laisser insensible"

Sur lavoixdessports.com, Jean-Louis Garcia confirme son intérêt pour le poste d'entraîneur du RC Lens. La balle semble être dans le cas des dirigeants lensois qui doivent maintenant s'entretenir avec les dirigeants d'Angers pour racheter la dernière année de contrat du coach et régler le cas Bölöni.

- Êtes-vous le prochain entraîneur du RC Lens ?
« Je figure en effet sur une liste dressée par Gervais Martel. Il a manifesté son intérêt à mon égard et l'éventualité d'être entraîneur du RC Lens ne laisse pas insensible. De là à affirmer que c'est fait, c'est aller vite en besogne. »

- Qu'est-ce qui peut s'opposer à votre venue ?
« Je suis encore lié à Angers pour une saison. Gervais Martel doit encore rencontrer Laszlo Bölöni et aussi se rapprocher des dirigeants du SCO, par rapport justement à cette dernière année de contrat. J'ai trop de respect pour mon club et il y a encore des démarches à accomplir auprès des dirigeants. Mais c'est vrai, il y a un véritable intérêt par rapport à ce qui m'a été présenté, par rapport aux objectifs. Je le répète, un tel club ne peut pas laisser insensible. Tout le monde peut espérer que les choses s'accélèrent, mais ce n'est pas fait. Mon club est au courant de mes intentions de partir. C'est peut-être le moment d'aller ailleurs, mais cela passe par des discussions avec les dirigeants. »

- L'intérêt que vous manifestez n'est donc en rien freiné par la situation sportive, pas plus que par la complexité de l'organigramme du RC Lens. Cela induit-il d'avoir les coudées franches ?
« On m'a présenté un projet et c'est quelque chose de très cohérent. Si je venais à être intégré à celui-ci, il me faudrait exprimer mes compétences et disposer d'un maximum de prérogatives, afin d'appliquer mon mode de fonctionnement. Dans la façon dont on m'a présenté les choses, tout cela est vérifié. L'idée est, au travers d'un échec sportif, de redémarrer une nouvelle dynamique. »

- Lens sera en L2. Vous étiez pourtant pressenti en L1.
« Mais Lens n'est pas n'importe quel club. Pour ce qui est de la L1, c'est vrai, on m'a contacté. Bordeaux et Nancy l'ont fait. Mais je suis capable de ne pas aller à Bordeaux au détriment de Lens, si les conditions ne sont pas réunies à Bordeaux. La qualité d'un projet est là où je me situe dans celui-ci. Et les perspectives qu'il propose, à savoir dans quelles conditions, et avec qui ? Entraîner en Ligue 1 n'est pas quelque chose qu'on programme. La L1 arrive quand on travaille bien, mais elle n'est pas une finalité. J'ai donc eu des échanges très positifs avec Lens, mais pour le moment, nous en sommes là. »

- Vous envisagez donc les choses dans la durée.
« Dans tous les cas, ça ne peut être que du long terme avec des hommes nouveaux et une manière différente de fonctionner. J'ai aimé les idées qui m'ont été exposées, maintenant, il faut de la patience et mettre en place des idées demande du temps. Même s'il faut aller la vite avec les compétitions qui reprennent tôt. »


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