Du pain sur la planche pour le Racing (2/2)
A l'occasion de cette fin de saison marquée par la relégation, MadeInLens publie cette contribution de Doms, qui fait le bilan des années écoulées et donne des pistes pour la reconstruction du Racing club de Lens. Voici le second volet de cet article, consacré au staff du Racing club de Lens et aux supporters, qui ne manqueront pas de surveiller de près le mercato estival.
Techniciens : le jeu des chaises musicales ?
Reste le domaine technique. Là aussi, beaucoup d’interrogations.
Quid de Daniel Leclercq, le directeur sportif du club bien trop souvent muet et étrangement effacé toute la saison ? Certes il s’occupe également des jeunes mais en tant que directeur sportif, sa première prérogative n’est-elle pas l’équipe fanion du club ? N’avait-il pas mis en place une politique pour redorer le blason du club ? Vu le résultat, on peut se demander si, lui aussi, il n’a pas tout simplement échoué.
Quid de Bölöni ? Restera-t-il l’entraîneur malgré l’échec de la mission que Gervais Martel lui avait confiée, le maintien en Ligue 1 ? Malgré ses deux ans de contrat restants, on peut considérer comme probable son départ.
Que dire du staff tout entier qui, une nouvelle fois, une énième fois depuis quatre ans, risque de changer ? Un retour à temps complet de Georges Tournay au centre de formation est plausible.
Quid du préparateur physique, étant donné le nombre de rencontres, cette saison, où l’on a vu des joueurs lensois avoir un mal fou à jouer avec la même intensité pendant deux mi-temps ?
Dans ce domaine, le chantier est vaste et le jeu des chaises musical pour le moins animé.
Un nouveau départ, des supporters attentifs
Gervais Martel a d’ores et déjà annoncé un virage très important du club dans le domaine sportif. Virage qui aujourd’hui semble être plus que nécessaire.
Il nous faut espérer que cela ne reste pas un effet d’annonce. Il y a trois ans, le club avait fait un bond de 10 ans en arrière sur le plan financier. Aujourd’hui, le Racing club de Lens va entamer un autre retour en arrière, qui devrait être positif celui-là : une plus grande confiance dans les jeunes du centre de formation, qui a fait la force du club avant le titre de 1998. On ne peut qu’encourager cette démarche, à condition de ne pas se tromper dans le choix des joueurs qui encadreront les jeunes, ni dans celui des techniciens qui seront en charge de ces équipes.
Le club doit repartir de zéro. Cela ne va pas être simple. Il y aura de bons et de mauvais moments. Les supporters lensois seront très attentifs à ce qu’il va se passer pendant cette intersaison, qui promet d’être agitée et riche. Après une telle saison catastrophique, les supporters attendent beaucoup de ce nouveau départ. De la capacité des dirigeants à repartir enfin sur de bonnes bases, dépendra le soutien ou non des supporters à ce nouveau projet pour rebâtir le Racing club de Lens.
Doms
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