Bölöni : « Pour nous tous, c’était bienvenu »

Après la victoire contre Bordeaux, et malgré un match quasiment pitoyable, le Racing conserve l'espoir de se maintenir mais en réalisant un sans-faute jusque la fin. Cette victoire contre Bordeaux a-t-elle fait du bien au groupe lensois ? Laszlo Bölöni répond sur le site officiel du Racing.

La victoire de mercredi change t-elle le comportement des joueurs avant d’aller à Monaco ?
Je ne crois pas que cela change leur comportement mais, pour nous tous, c’était bienvenu. Ca, on doit le reconnaître. Est-ce que cela intervient au dernier moment ? Avant le dernier moment ? Est-ce que c’est trop tard ? C’est l’avenir qui le dira… Mais ce n’était pas un match au cours duquel on a flambé. C’est plutôt une victoire que l’on a arrachée. On revient de loin. Mais je ne vois aucun reproche par rapport à ça car, malheureusement, combien de fois les autres équipes sont revenues de très très très loin ?... Mais si je pense à notre prestation, je vais dire pourquoi l’on a mérité cette victoire contre Bordeaux. Il y a trois raisons. Premièrement, on a résisté à une atmosphère que mes joueurs, après le match, ont qualifiée de très difficile. Il fallait faire abstraction des réflexions dès que quelqu’un touchait le ballon. Je pense surtout aux joueurs qui étaient sur le côté. Ca, si ça amuse les spectateurs, c’est dommage. La deuxième raison concerne la volonté. Sur le fait de mouiller le maillot qui est un reproche qui revient parfois de la part des spectateurs, je pense que les joueurs ont été exemplaires. Comme toujours ! Et puis la dernière raison selon moi, c’est que lorsque l’on ne gagnait pas nos matchs, c’était parce que, sur les grandes occasions, les bonnes situations, on loupait le dernier ballon ou la dernière passe. On ne cadrait pas. Sauf contre Marseille où Mandanda a fait des arrêts formidables, ainsi qu’à Nice un petit peu. Mais pour les autres matchs, on les a loupés. Les Bordelais, eux, n’ont pas loupé leurs occasions. C’est Kasraoui qui les a arrêtées. On peut dire que l’on revient de loin mais pas de très très loin.

Avez-vous l’impression que la chance qui vous a fui lors des derniers matchs, a un peu tourné à l’occasion de cette rencontre face à Bordeaux ?
Les sages disent que, dans un championnat, les choses s’équilibrent toujours un peu. Personnellement, si je songe aux matchs que l’on a joués depuis janvier, je ne sais pas si l’on va vraiment avoir le temps de récupérer de toute cette malchance, de toutes ces opportunités que l’on n’a pas su saisir. Parce que, normalement, Marseille ne doit pas partir d’ici avec les trois points. Même chose contre Sochaux, Nice, Auxerre, Brest… Mais je crois que je fais une erreur si je commence à me plaindre de ça. Il nous reste trois matchs à jouer, et le prochain, on essaie de le préparer dans les meilleures conditions.


Commenter cette actualité (...)