Bölöni : « Le chantier le plus important ? C'est Lens »

En conférence de presse hier, Laszlo Bölöni revient sur la rumeur de départ de Gervais Martel en cas de relégation et sur sa seule et unique ambition : sauver le Racing. Des propos repris ce matin par La Voix du Nord.

- Gervais Martel a dit qu'il partirait en cas de descente du club. Cela vous met-il une pression supplémentaire ?
« Je ne peux pas me permettre de commenter ses déclarations. La pression existe. Je serais un menteur si je vous disais qu'il n'y en a pas. La pression est une drogue. Des fois, elle est positive, et des fois, moins. Mais on doit s'habituer à sa présence ».

- Avez-vous peur d'une fin tragique pour le Racing cette saison ?
« Je ne suis pas voyant. Aujourd'hui, tous les jours, je me lève et je me dis qu'on va chausser les crampons, tenter de faire une bonne séance d'entraînement et jouer au football. Les journées sont déjà tellement courtes que je ne vais pas trop penser à l'après. Je ne veux pas en plus prendre des cachets pour dormir ! Et pourquoi devrions-nous penser aux choses négatives qui pourraient arriver ? Ma mission est justement d'essayer de tout faire pour que cela n'arrive pas ».