Bölöni : « Ils savent très bien quelle est la situation »

Avant le match contre Lorient, match qui permettra de savoir si un espoir subsiste ou si le Racing sombre définitivement, l'entraîneur lensois revient sur le match nul à Auxerre et réitère ses propos sur la prestation des Sang et Or à l'Abbé-Deschamps.

Lors de la discussion que l’on a eue avec les joueurs après le match à Auxerre, j’ai dit que j’étais fier de mon équipe, fier de la manière avec laquelle ils se sont battus, que j’étais content de la qualité du jeu qu’ils ont produit. Bien sûr, j’ai fait une parenthèse en expliquant que ma fierté n’était pas totale parce que le résultat n’était pas au niveau de notre jeu. C’est une vérité permanente mais on peut toujours mieux faire. En défense, il faut être plus présent pour ne pas être surpris comme cela a été le cas sur le but pris face à Auxerre. Et bien sûr, en attaque, où il faut exprimer une meilleure efficacité. Donc, oui, j’étais fier d’eux mais la satisfaction ne pouvait pas être complète. Je leur ai demandé de continuer à fournir les efforts pour poursuivre sur le même chemin… On a toujours la possibilité de mieux faire. Il faut compter sur cela, tout en sachant que, pour le match suivant, on joue contre une équipe qui est supérieure à celle d’Auxerre. Sur le plan footballistique, sur le plan de lur talent, ils sont beaucoup plus riches que l’équipe d’Auxerre que l’on vient de rencontrer. Voilà… Concernant le groupe, Runje [mollet] et Bédimo [pied] vont encore être ménagés aujourd’hui à l’entraînement mais j’espère que, dans les prochaines heures, dans les prochains jours, ils pourront nous rejoindre.

Vous avez bien joué à Auxerre mais sans ramener les trois points. Pensez-vous que, samedi, ce sera le match de la dernière chance ?
On dit ça en permanence [sourire]… Après, bien sûr, que, comme le nombre de matchs diminue, l’importance de la prochaine rencontre augmente. Mais mes joueurs le savent, ça. Ils connaissent leur situation depuis très très longtemps. Et ce n’est pas facile pour eux de vivre avec cette angoisse, avec cette peur. Régulièrement, ils expriment leur nervosité quand cette question revient : « c’est la dernière chance ? », « c’est l’avant dernière chance ? », « c’est l’avant avant dernière chance ? »… Que voulez-vous que l’on réponde à ça ?... Mais je le répète encore une fois : ils savent très bien quelle est la situation… Disons que l’on se nourrit avec ce que l’on a, et parfois, pour se motiver, on est obligé d’utiliser notre tristesse de ne pas avoir été récompensé de nos efforts, comme cela a été le cas à Nice, contre Brest ou à Auxerre. Mais en même temps, l’entraîneur que je suis dit aussi que, si c’est comme ça, c’est parce qu’on a loupé quelque chose.

Source :rclens.fr


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