Bölöni et le respect de l'histoire du club
Interrogé sur l'équipe brestoise, l'entraîneur lensois préfère changer de sujet et évoquer l'histoire du Racing, un élément supplémentaire qui doit aider les joueurs à se motiver pour le maintien.
Pouvez-vous nous parler un peu de cette équipe brestoise ?
Non, je préfère ne pas parler de l’équipe brestoise mais plutôt me concentrer sur mon équipe… Je sais très bien que cela n’est pas le moment idéal de parler de ça mais je suis obligé de dire qu’il y a une marge de progression très intéressante. Il y aussi une actualité sur laquelle on se concentre de la meilleure des manières possible tout en sachant que la seule chose que l’on peut dire, de ma bouche comme de la bouche des joueurs, c’est qu’il faut travailler. Pour le présent. Et pour l’avenir… Il faut que je vous raconte quelque chose qui m’a frappé, hier, alors que nous étions à une séance de dédicaces. C’est un monsieur qui est venu avec un album de photos. Plein de photos. Des photos en noir et blanc, très anciennes. Et j’ai feuilleté. J’ai regardé. Et je me suis encore une fois rendu compte que Lens est un club qui a une histoire… D’autres clubs qui se trouvent aujourd’hui dans une position beaucoup plus favorable, n’ont pratiquement pas d’histoire. Ils ont un « présent » très bon mais un « passé » qui n’est, pour l’instant, pas extraordinaire. Si tu regardes cet album, tu te rends alors compte que l’histoire de ce club existe… et qu’elle va continuer. J’en suis persuadé.
En quoi cela peut-il vous aider en cette fin de saison ?
En tout ! En tout… Bien sûr, ne vous attendez pas à ce que je vous dise que l’on va gagner tous les points avec ça. Ce serait n’importe quoi… Mais, avec cela, tu regardes autour de toi avec encore plus de respect. Un respect qui te fait réfléchir, toi et ceux qui veulent t’écouter… Je crois que cela vaut le coup de ne pas oublier des trucs comme ça.
Dans votre situation, est-ce important de prendre les matchs avec une notion de plaisir pour permettre aux joueurs d’être plus relâchés ?
Non. N’essayons de nous cacher derrière notre doigt. On ne peut pas décider d’effacer notre responsabilité dans cette situation. On ne va pas faire une danse folklorique pour oublier l’essentiel, c'est-à-dire que l’on joue pour trois points, et encore trois points, et encore trois points… On ne peut pas oublier ça. Mais ce que j’essaie de dire – et c’est aussi ce que je fais actuellement – c’est que l’on travaille bien, que l’on travaille collectivement, que ce club mérite de rester et, qu’avec ses moyens, ce club va tout faire pour s’en sortir. Je comprends que ce ne sont que des choses générales… mais je n’ai pas le temps d’aller dans les détails.
Source :rclens.fr
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