Akalé : « On sera comme des morts de faim »

A quelques jours de la réception de Marseille, Kanga Akalé évoque la rencontre dans France Football. Il se rappelle aussi de son passage à la Commanderie, de janvier à juin 2008.

Alors que le Racing est en pleine bataille pour le maintien, voilà Marseille, en course pour le titre, qui se pointe au stade Bollaert ce dimanche. Qu’espérer d’un tel choc des extrêmes ?
On joue notre peau. On joue notre vie, la nôtre et celle du club. Cela va être difficile pour l’OM : d’accord, ils peuvent nous battre car ils sont meilleurs que nous, mais il faudra qu’ils viennent nous chercher. On sera comme des morts de faim. On nous présente comme une équipe qui est déjà en Ligue 2 mais on ne va pas lâcher. Notre beau match à Montpellier nous a redonné le moral. On a repris confiance. Et une équipe au fond du trou, qui a vu toutes les mauvaises choses, quand elle retrouve du souffle est difficilement arrêtable.

Sera-ce vraiment suffisant ?
Jusqu’à présent, on a plutôt reçu des insultes, et tout le reste. Aujourd’hui, on n’a plus rien à perdre. On sait qu’il nous faut maintenant quatre ou cinq victoires et deux ou trois nuls lors des dix derniers matchs qui arrivent. On n’a plus le choix : on doit gagner les rencontres à domicile (il en reste cinq), faire un carton plein, tout en négociant au mieux nos rencontres à l’extérieur. Je n’ai pas envie que le club descende.

Au fait, gardez-vous des frustrations de votre rapide passage à l’OM (demi-saison 2007-2008, 1 matchs, 1 but) ?
On va dire que ça reste un bon souvenir. J’y ai passé six mois magnifiques. A mon arrivée, l’OM était douzième et on a fini la saison troisième, qualifiés pour la C1. Je suis donc content de mon passage là-bas. Enfant, en Côte d’Ivoire, je regardais souvent les matchs de l’OM à la télé. Quand José (Anigo, directeur sportif) m’a approché, il m’a précisé que c’était pour venir en prêt. Comme j’étais un peu en difficulté à Lens, je me suis dit que ce n’était pas mal d’y aller, d’essayer de jouer et de me faire voir, de retrouver mon niveau d’Auxerre aussi. Il y avait une option d’achat, qui n’a pas été levée. J’étais forcément déçu de ne pas rester.


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