Akalé : de la cave au groupe pro
Interrogé dans France Football, Kanga Akalé revient sur son début de saison à l'écart du groupe lensois et à son retour en grâce au sein de l'effectif.
Vous avez été « à la cave » lorsque vous étiez écarté du groupe en début de saison. Comment avez-vous supporté cette situation ?
Le club avait besoin de se débarrasser des gros salaires. Mais ceux qui étaient visés, comme moi (Maoulida, Runje, Jemaa), ne sont pas partis. On a été alors mis de côté. C’était un peu « chiant » de vivre cette situation et de rester chez soi à regarder jouer ses amis. Tu as envie d’apporter quelque chose mais tu ne peux rien faire. Quand tu as le même niveau que les autres, ce n’est jamais facile de rester trois mois à la maison. Cela a vraiment été une situation très difficile pour moi… Souvent, je ne m’entraînais pas, ou alors avec deux ou trois autres joueurs seulement. Ca fait péter les plombs. On se demande pourquoi on vit ça… Après, malheureusement pour l’équipe et heureusement pour moi, les mauvais résultats ont provoqué mon retour dans le groupe.
Quand est-ce que le déclic est intervenu ?
Le coach (Jean-Guy Wallemme, prédécesseur de Bölöni) est un jour venu vers moi. On a discuté et il m’a dit qu’il allait me réintégrer. C’était fin septembre (2010). Il m’a dit aussi « Maintenant, à toi d’aller chercher une place. » Dans ma tête, je me suis dit qu’il m’avait ouvert une porte et qu’il me fallait travailler dur pour réintégrer le groupe. Je savais que j’étais responsable de cette situation car je n’avais pas travaillé assez, pas apporté ce qu’il fallait. Je suis de retour mais je ne vais pas mentir : on a toujours la pression. Les trois points perdus contre Toulouse, on est allé les récupérer à Montpellier. On respire un peu mieux, mais …
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