RC Lens - Dijon : Le Racing est revenu
Au moment d’écrire ces quelques lignes pour ce barrage décisif entre le RC Lens et Dijon, ce ne sont pas les Corons qui résonnent dans ma tête, mais Mathilde de Jacques Brel. Il suffit de remplacer Mathilde par Racing pour comprendre ce que c’est d’aimer notre club et au-delà un pan de l’histoire de notre région.
« Mon cœur mon cœur ne t'emballe pas
Fais comme si tu ne savais pas
Que le Racing est revenu
Mon cœur arrête de répéter
Qu'il est plus beau qu'avant l'été
Le Racing qui est revenu
Mon cœur arrête de bringuebaler
Souviens-toi qu'il t'a déchiré
Le Racing qui est revenu
Mes amis ne me laissez pas, non
Dites-moi, dites-moi qu'il ne faut pas »
Oui, depuis 2007 et la désillusion troyenne, aimer le Racing n’est pas une sinécure. C’est comme être aux prises avec une passion destructrice où l’on souffre plus que l’on vit. Mais on ne peut pas s’en empêcher de l’aimer, d’aller tous les quinze jours à Bollaert et pour les plus fidèles aux quatre coins de France. Et pour l'une des premières fois depuis 12 ans, on est heureux et on revit. Ces braises qui ne demandaient que ça sont enfin ravivées et le feu Sang et Or se propage à 10 000 à Paris, à plus de 4000 à Troyes. Le fol espoir est de retour.
Tout n’a pas été simple cette saison : il ne pouvait pas en être autrement. Cependant, cette équipe, ces joueurs nous rendent fiers. Peut-être que l’issue ne nous sera pas favorable, que nous resterons en Ligue 2. Mais, le Racing Club de Lens a repris sa place sur la carte du football français, la place du club populaire de toute une Région.
Contre Dijon, il ne sera pas question de tactique, laissons cela aux « pseudos spécialistes » parisiens des plateaux télé. Il sera question d’âme, de passion, de joueurs que qui se battent sur chaque ballon, de cet amour irrationnel que nous vouons à notre club.
Plus que jamais, que ce soit à 38 000 dans les gradins, devant la TV chez soi, sur l'ordinateur en écoutant l'intégrale RBM-MadeInLens, en terrasse, au bistrot, soyons fiers d’être Lensois.
Nicolas Pérez
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