En Plein dans le MiL : le bilan des milieux de terrain à la mi-saison

Cheick Doucouré :

Même s’il a pioché un peu ces derniers temps, ce que réalise le jeune malien depuis le début de la saison est vraiment remarquable. N’oublions pas qu’il n’aura que 19 ans en janvier prochain ! Personne n’aurait pu prédire que ce néo-international, appelé pour la première fois en sélection en novembre, aurait fait son trou dans le onze de départ de Philippe Montanier.

Son abattage au milieu de terrain et sa qualité de transmission en font une des rampes de lancement des Sang et Or. Même s’il a été moins en verve ces derniers temps, il s’affirme comme un réel espoir du club.

Le garçon, qui a la tête sur les épaules, dispose d’un avenir radieux : que 2019 soit pour lui l’année de la confirmation.

Cheick Doucouré est une très belle révélation du RC Lens sous l'ère Philippe Montanier. (Crédit photo : MadeInLens.com)

El-Hadji Ba :

Il fait partie des hommes de base du coach lensois. Longiligne, l’ex-Sochalien est doté d’une qualité de passe intéressante et d’un important volume de jeu. À l’instar d’autres de ses coéquipiers, la coupure hivernale va lui faire du bien car il commençait à être « carbo » ! C’est un peu logique pour un joueur qui n’avait pas enchaîné beaucoup de matchs l’an dernier.

Mais avec un El Hadji Ba des grands soirs, tous les espoirs sont permis.

Guillaume Gillet :

Annoncé comme un renfort de choix et de qualité lors de sa signature en Artois, le belge n’a malheureusement pas pu montrer grand chose. Une blessure sérieuse l’a en effet assez rapidement éloignée des terrains.

Sur le peu que l’on a vu de ce joueur d’expérience, Guillaume Gillet n’a pas vraiment crevé l’écran. En manque de rythme, il n’a pu apporter ce petit « plus » au collectif lensois.

Cependant, s’il est enfin débarrassé de ses problèmes physiques récurrents, le natif de Liège peut se révéler être un atout supplémentaire dans la rotation des milieux de terrain.

Leader sur et en dehors du terrain, Walid Mesloub est l'un des hommes de base du onze sang et or. (Crédit photo : MadeInLens.com)

Walid Mesloub :

Le capitaine lensois est un des hommes de base du onze lensois. Positionné dans un rôle de meneur de jeu et frappant bon nombre de coups de pieds arrêtés, tous les ballons passent par lui. Trop ? C’est possible. Ses coéquipiers ont peut être tendance à trop se reposer sur leur stratège.

L’absence de solution de rechange ne lui permet pas non plus de souffler. Pourtant, Mouaad Madri pourrait parfaitement le suppléer dans ces moments là.

Quoiqu’il en soit, Walid Mesloub semble avoir le Racing dans la peau, allant jusqu’à réagir un peu trop chaudement quand un adversaire vient chambrer les supporters Sang et Or (cf match à Valenciennes). Mais avec cette « haine » de la défaite, Cap'tain Mesloub a encore de belles années devant lui, avec le maillot lensois sur le dos !

Souleymane Diarra :

Le Souleymane nouveau est arrivé ! Comme le vin, il bonifie avec l’âge.

Ses qualités d’accélération étaient déjà présentes l’an dernier, malheureusement ternies par une nervosité mal maîtrisée qui lui a coûté des cartons de toutes les couleurs ! Aujourd’hui, même s’il a toujours le sang chaud, il ne pénalise plus l’équipe tout en apportant sa vivacité.

S’il marque peu, sa seule réalisation face à Brest restera l'un des joyaux de la saison. En continuant sur sa lancée, avec le même état d’esprit, nul doute qu’il sera un élément clé du dispositif de Philippe Montanier.

Jean-Ricner Bellegarde :

L’an dernier, on avait à juste titre souligné la belle saison du jeune lensois dans un contexte difficile. Cette année, c’est un peu plus compliqué, barré qu’il est par le duo Ba-Doucouré.

Le coach lensois a tenté de le déplacer sur le côté droit mais ce n’est pas vraiment le poste où il brille, surtout que Diarra est revenu dans le coup et semble être un titulaire en puissance.

C’est donc en milieu défensif que le produit « made in Gaillette » doit faire son trou. Pour peu qu’il retrouve de la confiance, il pourra amener sa valeur ajoutée, notamment quand il percute. C’est ce qu’on veut voir dans cette deuxième partie de saison.

Nicolas Zatti