Clermont - RC Lens : Alésia n'était pas loin
Insuffisante, médiocre, indigente, de nombreux adjectifs peuvent qualifier la prestation lensoise de ce samedi après-midi. On ne retiendra qu’un bon point de pris au vu de la large domination auvergnate.
Une première mi-temps largement dominée par Clermont
Philippe Montanier, en conférence de presse, avait insisté sur la qualité technique de l'adversaire. On peut dire que les hommes de Pascal Gastien n'ont pas failli à leur réputation. Jeu à une touche, redoublement de passes, les sang et or furent littéralement asphyxiés dans ce 1er acte.
Dès la 4e minute de jeu, à la suite d’un beau mouvement, Florian Ayé (sosie capillaire de Mia Frye) trouve en retrait N’Diaye dont la frappe passe à côté du but de Jean-Louis Leca.
Le portier corse va ensuite se faire secouer. Une incompréhension entre le portier sang et or et Mehdi Tahrat manque de profiter à ce même N'Diaye. L'attaquant clermontois heurte l'ancien bastiais qui peine à se relever. Les Auvergnats insistent sur le côté de Massadio Haidara dépassé sur son côté. Les combinaisons entre Franck Honorat, Iglesias et Phojo mettent au supplice l'arrière gauche lensois. C'est de ce côté que Phojo cadre la première frappe de la rencontre à la 19ème minute. Heureusement bien boxé par Jean-Louis Leca.
A la pause, le Racing n'a rien montré et est complètement dépassé. Seul Walid Mesloub et El-Hadji Ba tiennent leurs rangs.
Un deuxième acte aussi pauvre
On aurait pu espérer que la mi-temps et le discours de Philippe Montanier allait transfigurer le jeu lensois… Malheureusement, pour les nombreux supporters présents dans le parcage, le chemin de croix allait continuer.
Dès le retour sur le rectangle vert, à la 48e minute, Fabien Centonze sauvait son camp en enlevant le ballon à Florian Ayé qui était prêt à crucifier Leca. L’action se poursuivait et Pereira Lage voyait son tir enroulé flirter avec la transversale. Le Racing pouvait espérer quelques situations de contres. Mais faute de justesse technique, celles-ci étaient rapidement tuées dans l'œuf.
Le résultat nul s’avère être un moindre mal. Heureusement Grejohn Kyei repoussait le dernier danger auvergnat sur sa ligne, à la 94e minute. Sans ce sauvetage, cela aurait été un fiasco avec une prestation digne de la piteuse défaite au Havre. Lens reste troisième, et c'est tout ce que l'on retiendra.
Nicolas Pérez
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