RC Lens - Clermont : Le blues du supporter
Vendredi 23 février 2018, 21h50 : le Racing Club de Lens vient de s’incliner à domicile face à Clermont Foot (0-1). Nouvelle défaite, nouvelle désillusion.
Plus que de la colère, c’est la tristesse qui envahit le supporter passionné que je suis. C’est probablement le même sentiment que ressentent les 20 000 courageux qui sont venus encourager leurs favoris.
Mais où sont donc passées les soirées festives et victorieuses naguère connues dans cet antre emblématique ? Où est le « plus grand spectacle au Nord de Paris » comme disait le slogan des années 2000 ? Enfoui dans nos mémoires. Ce temps est définitivement révolu. On n’en vient même à s’extasier d’un une-deux réussi. Si un centre arrive sur la tête de notre avant-centre, c’est un miracle. Avec le temps, l’exigence s’est réduite à peau de chagrin.
Aujourd’hui, il ne reste plus rien ou, pour être moins sévère, plus grand chose de notre club de cœur. Le bilan des 4 dernières rencontres à domicile ? 1 point sur 12 avec 1 seule réalisation. La pelouse du stade Bollaert-Delelis a été terre d’accueil pour Orléans, Sochaux et Clermont Foot. Seuls nos voisins valenciennois ont eu l’élégance de nous offrir un point.
Les joueurs n’ont pas conscience de la chance d’évoluer devant un tel public. Ils ne le méritent pas. Peu de talent individuel, aucun collectif : le but encaissé contre Clermont le montre une fois de plus. Diarra se lance dans un dribble inutile alors qu’il a le soutien d’un de ses coéquipiers, perte de balle, but de Clermont. La volonté de briller seul au détriment du reste de l’équipe. Le Racing n’est plus que poussière. Heureusement, nous éviterons certainement un enterrement de première classe en national. Mais que cette saison est désespérante et notre équipe sans cœur ni talent. Seul Jérémy Vachoux, à l’état d’esprit irréprochable, nous apporte un peu de réconfort à chacune de ses sorties.
Ce vendredi soir, je suis triste. Triste de voir que nous sommes 14e avec 13 défaites. Triste de la faiblesse du jeu proposé. Il est temps, grand temps, de faire un bon ménage et de prendre des décisions pertinentes. Bon courage à Arnaud Pouille et Éric Roy pour la suite. Messieurs, l’avenir du club en dépend. Parce qu’à force de promesses non tenues et de prestations aussi pauvres, tout supporter passionné finira par se lasser.
Nicolas Zatti
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