Paris FC - RC Lens : les notes MadeInLens

18 Paris FC RC Lens Notes
Prendre un point à l'extérieur sur le terrain d'une équipe se situant en haut du classement : c'est une bonne performance pour des Lensois qui seront passés par toutes les couleurs lors de cette rencontre. Le scénario s'est écrit en 3 actes : 20 bonnes premières minutes corroborées par le but de Cristian Lopez, un gros trou d'air avec les deux buts du Paris FC et l'expulsion de Jean-Ricner Bellegarde puis l'heure de la révolte et de la solidarité débouchant sur l'égalisation de l'attaquant espagnol. Au final, c'est un bon point de pris pour l'équipe d'Eric Sikora qui avait opté pour le jeune William Bianda en défense centrale et le trio Fortuné-Lopez-Zoubir pour son animation offensive. Désormais, il faudra battre Tours vendredi soir prochain pour passer de bonnes fêtes de fin d'année.

Les notes du RC Lens : Vachoux (6,5), Duverne (5,5), Cvetinovic (4), Bianda (7), Hafez (5,5), Koukou (6), Diarra (5), Bellegarde (4), Zoubir (3), C Lopez (6), Fortuné (6)

Les principales satisfactions :  

William Bianda : C'est de loin à mon sens LA satisfaction de la soirée. A 17 ans, pour sa deuxième titularisation après celle de Reims en Coupe de France, le jeune lensois a réalisé un prestation de tout premier ordre. Faisant preuve d'une grande maîtrise et d'un sang froid digne d'un joueur chevronné, William Bianda a marqué des points. Ce qui est impressionnant, c'est la qualité technique du joueur, bien loin de l'archétype du défenseur central "classique". Une révélation à mes yeux qui ne demande qu'à être confirmée.

Jérémy Vachoux : Totalement impuissant sur les deux réalisations parisiennes, il a sorti une parade exceptionnelle devant Bong à la 13e minute, empêchant le PFC d'ouvrir le score. Le portier Sang et Or justifie semaine après semaine son statut de portier numéro 1.

On retiendra également le match intéressant et discipliné de Djiman Koukou qui a failli marquer d'une belle frappe du gauche en début de match. Quant à Cristian Lopez, sans apporter grand chose dans le jeu, il s'est encore montré efficace en inscrivant deux nouveaux buts. Un vrai renard des surfaces façon Gert Muller ou Delio Onnis.

C'est en infériorité numérique que Kévin Fortuné a montré son meilleur visage. Pas toujours lucide en première période même s'il a le mérite de dévier le centre de Karim Hafez qui aboutit à l'ouverture du score de Cristian Lopez, l'attaquant lensois a fait mal aux défenseurs parisiens en deuxième mi-temps par sa vitesse et ses crochets. C'est justement lui qui provoque le penalty de l'égalisation.

Les déceptions :

Du côté des déceptions, c'est Abdellah Zoubir qui décroche la timbale. Autant il avait été brillant contre Reims en Coupe, autant il a traversé le match contre le PFC comme un fantôme. Une rencontre à oublier pour le milieu offensif du RC Lens. Remplacé par Bayala (75e), qui n'a strictement rien apporté.

Dusan Cvetinovic et Jean-Ricner Bellegarde ont, eux aussi, été décevants. Le défenseur central n'a pas été très rassurant dans ses interventions et a commis beaucoup de fautes. Quant à notre jeune capitaine, hormis une belle ouverture vers Kévin Fortuné en première mi-temps, il n'a pas eu son rendement habituel. Pour couronner le tout, il se fait expulser sévèrement par l'arbitre pour deux cartons jaunes. La trêve qui approche fera beaucoup de bien à Jean-Ricner qui a visiblement besoin de souffler.

Le coaching d'Eric Sikora : la composition de départ m'a plu avec la surprise Bianda et la confirmation Lopez. Même si le Racing a arrêté de jouer après avoir ouvert le score - une mauvais habitude - l'équipe a prouvé qu'elle disposait de ressources mentales, à l'image de son coach qui n'était pas du genre à lâcher quoique ce soit sur un terrain. Eric Sikora est certainement proche de trouver son onze type.

L'adversaire : j'ai été surpris par le Paris FC qui dispose de bonnes individualités tout en confirmant qu'il sera difficilement prenable sur son terrain. Même si la défense est athlétique, elle semble toutefois manquer de vitesse. Par contre, la triplette Kerrouche-Saint Louis-Tchokounté n'est pas démunie de talent. Elle n'a pas fini de faire souffrir les défenses adverses. Il faudra s'en souvenir pour le match retour.


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