1997-1998 - le RC Lens en route vers le titre : épisode 10 : RC Lens - Nantes

Pour fêter les 20 ans de cette saison exceptionnelle, MadeInLens.comvous propose de vous replonger dans cette saison au travers d'une série d'articles qui vous feront revivre les moments-clés de ce championnat.

Pour ce 10e épisode de notre série « 1997-1998 - le RC Lens en route vers le titre », nous vous proposons un retour sur la 7e journée de la Ligue 1 et le match En Avant Guingamp - RC Lens.

Ce 3ème déplacement à l'extérieur doit permettre aux Lensois de se rassurer sur leur niveau de jeu. La victoire à Marseille a marqué les esprits et chacun se dit que les Sang et Or seront peut être plus performants chez l'adversaire, l'attente étant peut être trop forte à Bollaert.

Guingamp compte un point de moins que les Lensois. Autant dire que les hommes de Francis Smerecki, ancien coach de l'US Dunkerque et de l'USVA, attendent le Racing de pied ferme. D'autant plus que l'OM a été bousculé au Roudourou deux semaines avant (1-1). Les Sang et Or sont prévenus.

Daniel Leclercq reste fidèle à ses principes de jeu : 3 attaquants et Ziani en meneur de jeu. Offensivement, Smicer reprend sa place au détriment de Brunel. Retour également pour Dehu en défense centrale et pour Lachor à gauche.

Est-ce que les Sang et Or étaient encore dans le bus au début du match ? C'est une question qu'on est en droit de se poser après une entame catastrophique. Ballotés par des Guingampais déchaînés, le Racing encaisse deux buts par Laspalles et Bancarel. Le score de 2-0 à la mi-temps est même plutôt flatteur pour les Lensois.

Certainement "remué" par le Druide - et le terme est certainement en-dessous de la réalité - les onze lensois se réveillent enfin. C'est un csc de Foulon qui redonne espoir avec à l'origine comme déclencheur Stéphane Ziani. Mais jouer 45 minutes n'est pas suffisant. Malgré une grosse pression, le score ne bougera plus. 3 matchs sans victoire. 1 seul but marqué. Drobjnak encore muet. La réception de Toulouse ne se présente pas sous les meilleures hospices. Et pourtant, il faudra enfin vaincre le signe indien et retrouver le goût de la victoire.

Nicolas Zatti