RC Lens - Laval : faire valser les Tangos

35 RC Lens Laval Stade Lavallois Presentation
Ce lundi soir, pour le compte de la 35e journée de Ligue 2, le Racing accueille le Stade Lavallois, actuellement lanterne rouge du classement.

Laval, équipe mythique des années 1980, entraîné par le « druide »  local alias Michel Le Milinaire, connut son heure de gloire un soir de coupe d'Europe en éliminant le Dynamo Kiev  grâce à un but de José Souto. Souvenons-nous de cette phrase mythique du portier de l'époque Jean-Michel Godart, ex de Noeux Les Mines : « Ils nous ont pris pour des Schtroumpfs, on les a bien schtroumpfés ! » Cette époque est bien révolue et depuis, le Stade Lavallois végète tant bien que mal en Ligue 2. Cette année est particulièrement compliquée pour les Tangos avec notamment trois changements d'entraîneurs depuis le début de la saison. Quand un des favoris à la montée rencontre le plus mauvais élève de la classe, c'est le style de match qui, en principe, fleure bon la promenade de santé. Surtout quand on a la chance de jouer à domicile devant un public acquis à sa cause.

Cependant, et c'est là tout le paradoxe de notre Racing : ce match nous fait trembler. D'un côté, le RC Lens connaît une période sombre :  accumulation de contre -performances,  cascades de blessures, incapacité chronique à profiter du soutien de ses 30 000 fans. En bref ce n'est pas la joie pour la bande d'Alain Casanova. En face, une équipe désormais entraînée par Thierry Goudet, jouant sa peau à chaque match et qui a un peu le profil d'Auxerre quand ces derniers sont venus prendre les 3 points à Bollaert. N'oublions pas que, face à cette équipe, Reims en a récemment pris 5 et le leader Strasbourg ne s'est pas amusé (courte victoire 2-1). Pourtant, chacun d'entre nous le sait bien : tout autre résultat qu'une victoire lensoise condamnerait quasiment le Racing à prolonger son bail en ligue 2.

Si tel était le cas, il sera alors temps d'établir les responsabilités de chacun et d'analyser les causes de l'échec. Mais pour l'instant rien n'est fait. Ni dans un sens et ni dans l'autre. Rappelons simplement qu'avec une victoire ce lundi soir, les Lensois grimperaient à la 3e place, en position de bagagiste avant de recevoir l'ogre strasbourgeois. Alors mettons de côté nos doutes, nos déceptions de ces dernières semaines et mettons les joueurs face à leur responsabilité : à eux de jouer, de l'emporter et de faire valser les Tangos !

Nicolas Zatti


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