La parole à : Michel Catalano (féminines US Rouvroy) (2/2)
Après un premier volet hier concernant ses activités d'entraîneur des féminines l'US Rouvroy, MadeInLens vous propose le second volet de l'interview de Michel Catalano.
Sur MadeInLens, nous vous proposons régulièrement notre rubrique « La Parole à », vous permettant de retrouver des interviews de personnalités qui nous apportent leur point de vue sur le Racing Club de Lens ou le football en général.
Ce mardi, nous partons à quelques kilomètres de Lens, du coté de Rouvroy, où Michel Catalano entraîne l'équipe féminine locale qui évolue en deuxième division. Formé au RC Lens, où il a joué 176 matchs entre 1981 et 1988 avant de rejoindre Auxerre (1988-1991) et de terminer sa carrière à Nîmes (1991-1993) avant de débuter sa carrière d'entraîneur en 1997.
Arrivé à Rouvroy cette saison, à quelques kilomètres de son club formateur, l'ancien latéral droit des Sang et Or évoque l'actualité et la situation du RC Lens.
- Et cette saison, comment jugez-vous le parcours des Sang et Or ?
« J’ai décroché complètement aujourd’hui. Je ne suis même pas allé voir un match de foot au stade Bollaert-Delelis cette saison. Je suis les résultats, les histoires par le biais des médias. Je ne suis quasiment pas capable de donner un nom de joueur lensois. »
Qu’est-ce qui a fait que vous avez décroché ?
« La vie en général, et le travail aussi. Je suis les résultats, je reste derrière le club. »
Que pensez-vousdu parcours de cette saison ?
« Lens a raté le match contre Valenciennes et Clermont. C’est bizarre : on les sent décrocher, être capables de revenir. C’est quand même bizarre, cette Ligue 2, où la place du troisième peut être donnée au 8 ou 9e du championnat. Dijon et Nancy sont quasiment sûrs de monter, mais c’est incertain pour le troisième. Lens a toujours une chance de monter. Ils ont perdu des points importants, contre Clermont et Valenciennes, des matchs à ne pas perdre. Après, est-ce qu’ils peuvent monter ? Aucune idée, mais il faudra déjà régler les problèmes extrasportifs. »
- Qu’est-ce qui a manqué le plus au RC Lens cette saison pour mieux réussir en Ligue 2 ?
« De l’expérience. Une grande partie de l’équipe est très jeune… »
- Que pensez-vous du travail d’Antoine Kombouaré comme entraîneur du RCL ?
« Il y a eu un mauvais début de saison, puis il a remis une équipe en route. On n’aurait jamais pensé qu’il pourrait mener l’équipe à jouer la 3e place. Pour moi, c’est un bon entraîneur, qui fait du bon travail avec les moyens du bord, sans avoir peur de faire jouer les jeunes. Il a quand même de bons résultats. »
- Un pronostic sur son successeur au poste d’entraîneur la saison prochaine ?
« Je ne savais même pas qu’il était en fin de contrat… Ils auront le choix. Il y a pas mal d’entraîneurs qui cherchent un club. »
- Sur le plan extrasportif, le RC Lens est en situation très délicate. Quel regard portez-vous sur ces problèmes ?
« C’est dommage qu’on parle de cela alors que le club essaie de repartir, de monter en Ligue 1. Il y a des choses qui n’auraient jamais dû arriver. »
- Que pensez-vous du nouveau stade Bollaert-Delelis ?
« On a été choisis pour des matchs de l’Euro. C’est bien pour le stade et la ville. Je n’y ai pas encore mis les pieds, mais la région et le club en ont besoin. A Lens, il n’y a que le Louvre et le stade. Tant mieux car on aura les structures pour le club et avoir un club de Ligue 1, pour recevoir des grandes équipes, l’équipe de France… »
Propos recueillis par Pascal Guislain
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