Sylvain Matrisciano et les profils de Franck Queudrue, Yoann Lachor et Yohan Demont comme formateurs au RC Lens

« Il y a un bon équilibre à trouver, parce qu’il y a de la qualité chez les anciens joueurs. En ce moment, je récupère Franck Queudrue dans le staff et Yoann Lachor, qui a un vrai potentiel de directeur de centre de formation dans quelques années. C’est un vrai formateur dans l’âme. Il y a aussi Yohan Demont, qui lui est plus un post-formateur. J’ai ces trois anciens-là qui apportent un plus et qui, à l’avenir, vont continuer de se former, vont formaliser leurs cursus, leur vécu de joueur associé à des diplômes universitaires et une formation de cadre. Cela va permettre à ces jeunes entraîneurs, mais aussi anciens joueurs, d’être accompagnés par des professeurs de sport, des gens qui ont un autre vécu universitaire, et ils vont se nourrir les uns et les autres. Il y a un bon équilibre. S’il n’y a que des profs de gym, que des universitaires ou des anciens pro, cela ne va pas aller. Un ancien professionnel a un vécu, une histoire, un ressenti mais aussi un recul sur son parcours. Tous les joueurs professionnels ne sont pas obligatoirement des entraîneurs de haut niveau. Ce n’est pas parce qu’on a fait 15 ans de haut niveau en tant que joueur qu’on devient entraîneur professionnel. Ce n’est pas parce qu’on a été malade qu’on devient un bon docteur ! C’est une association de compétences et un projet commun qui vont amener à faire de bons entraîneurs. »

Propos recueillis par Pascal Guislain (RBM 99.6FM) pour MadeInLens