Jocelyn Blanchard et le choix de Jean-Kévin Duverne de rester au RC Lens

« Jean-Kévin Duverne, on a l'impression qu'il est déjà au pic de sa forme. » « Il a dû peser le pour et le contre, avec une belle offre au niveau du transfert et du salaire, avec la possibilité de jouer en Ligue 1. Après, le fait d'aller chez le voisin, chez un club « pas fraternel » avec nous, ce n'était peut-être pas évident d'y aller en n'étant pas dans les meilleures conditions. Après, il n'a qu'une saison en Ligue 2. Il a peut-être pesé sa réflexion sur le fait qu'il ait beaucoup à progresser. pour moi, un joueur qui veut aller en Ligue 1, c'est pour s'imposer. Si c'est pour faire 5-10 matchs par an, il vaut mieux faire une année de plus en Ligue 2. J'ai vécu cela en tant que joueur. Dans l'exemple de Wylan Cyprien, quand on dit qu'à Nice, c'est une révélation, il a quand même 100 matchs avec le RC Lens en Ligue 1 et Ligue 2. Pareil pour Jean-Philippe Gbamin qui s'est imposé à Mayence en arrivant en Allemagne. Benjamin Bourigeaud, à Rennes, est dans le même profil. Des accrocs sur une saison, tenir la distance sur une saison avec 35 matchs par an, ils savent ce que c'est. Pour Jean-Kévin Duverne, la réflexion est dans le même sens. Si c'est pour y aller pour faire son trou, c'est différent. »

Propos recueillis par Pascal Guislain (RBM 99.6FM) et transcrits par Thomas pour MadeInLens