Eric Sikora : « Quand tu reprends une équipe, c'est toujours parce qu'elle est en difficulté »
Après la victoire en Coupe de France face au Stade de Reims et le déplacement en championnat ce vendredi soir à Paris pour y affronter le Paris FC (20h, à suivre en live tweet sur MadeInLens.com), Eric Sikora a fait un point en conférence de presse. L'occasion pour lui de revenir sur de nombreux sujets, notamment le replacement de Jean-Kévin Duverne sur le côté droit, le capitanat, ou encore le meracto hivernal et les cas de John Bostock et Cristian Lopez.
« Au Paris FC, cela va être un match difficile. Ils font de très bons matches. Ils ont un bon entraîneur, un bon mélange entre jeunes et joueurs confirmés… Ils ne devaient pas être là, ils jouent sans pression. Lalaina Nomenjanahary et Thomas Delaine, on les connaît. Ils jouent vite. On a montré contre Reims que l’on était mieux que ce que l’on a montré contre eux en championnat. On verra si on peut enchaîner et gagner au Paris FC. Tous ont fait le boulot, il faut le faire à chaque match. Quand tout le monde est solidaire, on est capables de poser des problèmes à toutes les équipes. A l’entraînement, on sent que cela va mieux. On ne doit pas non plus se dire que c’est acquis ou être trop exigeants… On doit encadrer au plus juste. Duverne a ce qu’il faut pour jouer latéral, il n’a pas les automatismes d’un vrai latéral mais peut apporter sa vitesse, bloquer le couloir, aller centrer. Il doit s’appliquer et trouver de la complicité avec ses coéquipiers. J’ai eu une discussion avec lui. On sait ce qu’il peut apporter, je l’ai connu chez les jeunes. Il préfère jouer dans l’axe mais est capable de s’adapter. Je l’ai replacé sur le côté pour gagner en solidité. Défensivement, le système à 4 marche pas mal, pourquoi changer ? Pour le capitaine, on verra, je n’ai pas de capitaine prédéfini. Jean-Ricner Bellegarde peut prendre de la confiance. Quand tu reprends une équipe, c'est toujours parce qu'elle est en difficulté. La situation s’est améliorée, le groupe est différent, mais dans le foot, tout est fragile. En match, on a des capacités pour aller chercher la victoire. L’état d’esprit a changé. Chacun doit se persuader de ce qu’il sait faire. Contre Reims, on a tenu 120 minutes, pourquoi ne pas le refaire 90 minutes ? Il faut savoir rebondir, comme après le match du Havre. On doit décider et ne plus subir. On verra après la trêve si on peut prétendre à autre chose. Nos joueurs étaient fatigués après Reims mais on a bien récupéré. John Bostock était aux soins aujourd’hui mais il reprend l’entraînement demain. Mis à part Chantôme, tout est OK. Contre Boulogne, on va jouer à domicile. Ils vont tenter de réaliser l’exploit face à nous… A nous de ne pas être les couillons des 32èmes ! Pour l’instant, rien n’est fait dans un sens ni dans l’autre pour le mercato hivernal. On travaille pour renforcer l’équipe. S’il n’y a pas de départ, il n’y aura pas d’arrivée. John Bostock joue peu mais il fait les efforts, quand il rentre en match et à l’entraînement. Il fait partie de l’effectif, on verra ce qu’il en sera en décembre. Cristian est sous contrat jusqu’en juin, je ne compte pas sur son départ. On travaille avec Eric Roy au mercato hivernal et sur celui de cet été. »
Propos recueillis par Pascal Guislain (RBM 99.6FM) pour MadeInLens
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