Eric Sikora : « Il faut beaucoup plus de concentration »
Surpris en début de rencontre par Nancy, le RC Lens aurait également pu être mené au score par Niort lundi dernier dès la première minute de jeu et, avant d'affronter Le Havre ce vendredi, Eric Sikora espère bien que les Sang et Or vont éviter ce genre de perte de concentration. Pour l'entraîneur lensois, le relâchement après le deuxième but de Walid Mesloub peut aussi expliquer la déconcentration et l'égalisation immédiate des Chamois, ce qu'il n'accepte pas.
« On l’a fait contre Châteauroux mais, contre Nancy, le fait de commencer le match et de te mettre en difficulté au bout d’une minute de jeu, alors que c’était une équipe en plein doute, ça les rassure : on a dû courir pendant 45 minutes pour l’égalisation et on y a laissé du jus. Si on est à 0-0, c’est un match différent mais c’est nous qui n’étions pas prêts, comme nous ne l’avons pas été à Niort : au bout de 30 secondes, on leur donne un ballon pour aller marquer. Il faut qu’on soit plus concentrés dès le début du match et dans les périodes comme les fins de mi-temps, ou quand on marque un but. Il faut beaucoup plus de concentration. Mais tu es tellement content de mener 2-1 que, peut-être qu’inconsciemment, tu te dis « allez, c’est fait », et il y a ce relâchement qui fait que, derrière, tu prends l’égalisation. »
Sur les erreurs défensives des Sang et Or :« Contre Nancy, quand on voit comment on défend et qu’on va chercher le ballon, on est à deux à l’heure : c’est une faute. A Niort, peut-être que le fait d’avoir eu beaucoup d’opportunités pour marquer et après avoir marqué le 2-1, peut-être qu’on a pensé avoir fait le plus dur. Quand on voit la réaction des joueurs sur le terrain après avoir concédé l’égalisation, on sent de l’abattement et de la frustration. On fait énormément d’efforts pour aller marquer ce but, en plus sur des situations où on pose le jeu, on joue, on repart de derrière et on voit qu’on prend un but sur un dégagement du gardien. Normalement, ça doit être mieux que fait que ça… Maintenant tu as la pression, un long ballon, les attaquants qui courent aussi, un duel, tu ne fermes pas à l’intérieur et les adversaires qui en profitent au maximum. Nous, il faut 5 ou 6 occasions pour marquer un but. C’est cette confiance, ce brin de lucidité, qui peuvent nous mettre dans une situation favorable dans les matches et être beaucoup plus solide après pour pouvoir les tuer. Mais malheureusement, ce n’est pas ce qui est arrivé à Niort. Il y a ce pénalty aussi avant le mi-temps que les remet aussi dans le match. Si tu mènes 1-0 à la mi-temps, ce n’est plus pareil… Là, ils égalisent, ça les remet en confiance et on a été obligés une nouvelle fois de courir après le score. »
Propos recueillis par Pascal Guislain (RBM 99.6FM) pour MadeInLens
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