Eric Sikora et la hiérarchie entre les gardiens de but du RC Lens

« Jérémy a accusé le coup avec le retour de Nicolas (Douchez), ce n’est jamais facile quand tu pars comme numéro 1 et qu’après il y a un changement, donc il a accusé le coup. Mais c’est quelqu’un qui bosse et il a continué à bosser donc les dernières semaines il était très performant donc par rapport à ce qu’il s’est passé, il n’y pas vraiment eu de doute par rapport à Jérémy ou Valentin (Belon), pour moi c’était Jérémy et il a fait son match. Il a fait l’arrêt qu’il fallait faire sur le tir de Barthelmé. Dans le jeu au pied il ne s’est pas embêté, il a joué long… Donc voilà, il a fait un match dans lequel je l’attendais. Après, lui parler dans ce contexte-là, je pense que ça ne sert à rien, c’est une mise en confiance de la part de Jean-Claude Nadon (entraîneur des gardiens, ndlr.), quelques mots échangés aussi avec lui mais il n’y a pas eu de rendez-vous pour expliquer ce qu’il se passe etc… Aujourd’hui, il a vécu la chose où on l'enlevait du numéro 1 pour être numéro 2 et maintenant il passe de numéro 2 à numéro 1 donc il a tout à gagner. Quand je vois ses séances d'entraînement, je n’ai aucune crainte par rapport au poste de gardien et par rapport au fait que Jérémy joue. »

En Août, quand Douchez est revenu : « Oui, on lui avait expliqué. Là c’est logique parce que tu l’enlèves d’un poste de numéro 1 avec l’ancien coach et toi tu arrives, et même s’il avait joué à Lorient en Coupe de la Ligue, pour le match d’Orléans on l’avait enlevé et on lui avait expliqué pourquoi. Quand tu exposes un truc comme ça, le joueur n’est pas d’accord, ce qui est logique. C’est un choix d’entraîneur, on l’a écouté, on lui a expliqué, après c’est tout.

Pourquoi Douchez : Quand je parle de l’offensif, je parle du défensif, ce n’est pas uniquement le gardien c’est un équilibre d’équipe, ça part des attaquants. Aujourd’hui si on prend des buts ce n’est pas Vachoux, c’est le RC Lens. Après, c’était peut-être de la sérénité, de l’expérience, un vécu, et puis une situation où il y avait cinq matches sans victoire, des matches amicaux aussi où c’était un peu compliqué… Ce n’est pas parce qu’on avait enlevé Jérémy que tout allait mieux. On a continué sans Jérémy, on a joué des matches, on a pris des buts donc voilà, après c’est un choix de l’entraîneur. Ils sont bons, ils ne sont pas bons… Quand ça marche, c’est bon, quand ça ne marche pas c’est de notre faute donc c’est à nous de trouver des solutions. »

Propos recueillis par notre partenaire TV Gohelle et transcrits par Luc pour MadeInLens.