John Bostock, un métissage qui crée une personnalité à part
Bien que né à Londres, John Bostock est imprégné par une double culture issue de son père d’origine trinidadienne et de sa mère écossaise. Le milieu de terrain du RC Lens explique comment ce métissage rejaillit sur sa personnalité et sur sa manière d’appréhender la vie.
– Votre mère est écossaise et votre père est d’origine trinidadienne. Cela se reflète comment, en vous ?
« La musique ! Être relax… C’est une mentalité. Dans les Caraïbes, tout le monde est relax, le temps est apprécié différemment. Si vous voyiez ma femme, elle est très organisée, alors que moi, je suis peut-être trop détendu (rires). C’est mon côté trinidadien. J’adore les gens, la musique, la nourriture… C’est super d’avoir un mix de culture, mon père est de là-bas, ma mère est écossaise… J’y suis allé deux fois, et une fois à Cuba. J’aimerais y aller plus, mais c’est loin, et aujourd’hui j’ai mon fils… Ma femme a très envie d’y aller davantage. »
– Il faudra attendre une trêve pour faire le carnaval…
« Ah le carnaval… C’est le deuxième plus grand au monde derrière Rio ! Je n’y vais pas, non… À mon avis, c’est trop fou pour moi, quand on voit comment les femmes y sont habillées, je préfère être concentré sur ma femme (sourire)… Sinon, j’écoute de la soca. C’est vraiment joli, facile à danser, c’est quelque chose que j’aime vraiment bien. »
Source :La Voix du Nord
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