Gervais Martel et ses tensions avec les supporters du RC Lens

Gervais Martel RC Lens 11
La saison passée, la relation entre Gervais Martel et les supporters du RC Lens s'était fortement détériorée en raison de la gestion extrasportive calamiteuse du club lensois et la démission du président des Sang et Or a souvent été réclamé. Cette saison, si la fronde se montre moins dans les tribunes du stade Bollaert-Delelis, les chants persistent et

Pour La Voix du Nord, le président du Racing Club de Lens revient sur ces tensions passées et toujours présentes, mais confie qu'il sera aux côtés des supporters pour obtenir des places debout au stade Bollaert-Delelis.

Avec les supporteurs, vos relations ont aussi été compliquées…

« C’est clair que l’eau bouillait de partout et le couvercle de la marmite aussi. J’ai eu l’honnêteté de répondre aux questions mais c’était devenu compliqué avec Mammadov. Même pour moi, c’était devenu incompréhensible. Même pour les instances dirigeantes qui croyaient que je leur avais amené des faux documents. Je leur ai montré 250 mails pour leur dire que je ne mentais pas et j’ai été blanchi. Après, il y a des gens qui ne peuvent pas me voir mais c’est la démocratie ça. J’essaye de faire le maximum. »

Ils vous ont envoyé un courrier cette semaine au sujet d’un député qui veut supprimer les Ultras. Que comptez-vous faire ?

« Je vais aller en discuter avec eux très prochainement. Les politiques ont parfois de bonnes idées mais il faut faire attention à ce que l’on dit et ne pas faire d’amalgame. À Lens, on a des supporteurs, certains sont parfois turbulents, mais globalement ça se passe bien. Je vais souvent voir des matchs en Angleterre et c’est complètement aseptisé autour. Je prends du recul dans ce dossier. Il y a une problématique liée à la réglementation UEFA et je vois qu’en Allemagne, les supporteurs demandent aussi à être debout. Pourquoi on ne trouverait pas une solution en France ? Il y a beaucoup moins de danger d’être blessé quand on est debout. Pour l’instant, on ne peut pas faire grand-chose mais je vais essayer de convaincre. »


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