Gervais Martel : « Ça restera ma pire saison de dirigeants »

Et pour France Football, le président lensois revient sur ce dernier exercice, qu'il aimerait effacer de sa mémoire tant il a été calamiteux sur tous les points.

« Cette saison, c’était l’enfer. Je trouve que c’est une équipe qui a fait ce qu’elle a pu par rapport aux moyens dont elle disposait. Avec des éléments à décharge qui sont importants : on n’a pas pu recruter, huit joueurs sont partis alors qu’ils avaient fait remonter le club en Ligue 1, il a fallu se débrouiller avec le peu d'éléments qui nous restaient et des jeunes que l’on a envoyé au feu. Par ailleurs, on a réussi à ne pas être relégable à la trêve, ce qui prouve qu’on a tenu le coup pendant la première moitié de la saison.

Troisième élément : on a joué tous nos matches à l’extérieur, Bollaert étant en travaux. On n’a même pas disputé nos rencontres dans notre département, dans notre région ! Quand j’ai compris que Mammadov serait absent, qu’on n’aurait pas de stade, je ne me faisais pas beaucoup d’illusions. Donc il y a eu un concours de circonstances qui n’exclut pas la réalité des choses, mais je trouve que le résultat du sondage est très très sévère.

Ça restera ma pire saison de dirigeant. Je n’en garderai pas grand-chose, sauf mes jeunes qui ont répondu présent. Ça prouve que notre travail de formation a porté ses fruits. Dans nos petits problèmes, la formation a été mise en avant, c’était un beau clin d’œil. Mais j’étais revenu pour que le club puisse perdurer en Ligue 1, cela a été une grosse déconvenue. »