Laurent Pernet : « Aucune animosité vis-à-vis du RC Lens »

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Alors que Sochaux dénonce la décision du CNOSF de valider la montée en Ligue 1 du RC Lens, vu que les 4 millions exigés d'Hafiz Mammadov ne sont toujours pas là, Laurent Pernet, le président de Sochaux, explique sur France Football pourquoi son club demande sa réintégration en Ligue 1 et souligne qu'il n'a rien en particulier contre le RC Lens.

Quelles motivations ont poussé le FC Sochaux-Montbéliard à demander à la FFF d'être réintégré dans l’élite ?

« Le 25 juillet, le CNOSF a émis l’avis de réintégrer le RC Lens en Ligue 1 à la condition qu’il verse 4 ME. À l’époque, on disait qu’un versement SWIFT avait été fait. La Fédération, trois jours après, a suivi l’avis consultatif du CNOSF. Aujourd’hui, ce que la DNCG constate, c’est que les 4 ME ne sont toujours pas arrivés et qu’il y a une interdiction de recrutement. Très clairement, notre question porte sur le respect de l’équité et de traitement des clubs. Nous avons présenté nos garanties financières mi-juin, il y a donc presque deux mois. Tout a été validé sans réserve par la DNCG. Il n’y aucune animosité vis-à-vis du RC Lens. On ne cherche pas à prendre sa place mais la décision prise à propos de son accession est caduque. »

Mais si le FCSM remontait en L1, il remplacerait alors Lens…

« Ce n’est pas notre problème. Notre objectif n’est pas de prendre la place de qui que ce soit. Ce que l’on dit, c’est que la décision de la FFF est caduque. Elle était basée sur un avis favorable et un virement d’argent. Ce n’est plus le cas. C’est pour cela qu’on demande la remontée du club en Ligue 1. »

Vous avez commencé la saison en L2. Une remontée ne vous compliquerait pas la tâche ?

« Bien sûr, c’est le résultat de ces procédures très longues, de ces différents appels et des ces reports de procédure qui font que le Championnat de L2 a commencé et que la L1 s’apprête à le faire. Évidemment, ça met les clubs en très grande difficulté. Nous-mêmes, on en subit indirectement les conséquences parce que notre préparation n’a pas été idéale. On a été obligé de mettre entre parenthèses notre recrutement de plusieurs semaines, en perdant des opportunités de recrutement parce que nous ne savions pas si nous allions jouer en L1 ou L2. »

C’est donc la faute des instances ?

« Ce qu’il faudrait, c’est que les recours et les décisions soient figés et qu’il y ait un calendrier très précis. Que les choses soient claires sur les participations de chaque club en L2 ou en L1, sans rebondissement comme l’interdiction de recrutement de Lens. »


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