Gervais Martel ne veut plus revivre ces mois de galère
Interrogé sur France Bleu Nord sur sa communication très décriée depuis plusieurs mois, Gervais Martel confie n'avoir aucun regret, ayant joué son rôle de président du RC Lens en défendant Hafiz Mammadov, son actionnaire majoritaire, mais en jouant désormais une nouvelle fois ce rôle en posant clairement la question de l'avenir du club avec ou sans l'homme d'affaires d'Azerbaïdjan.
« Je n'ai pas de regrets (sur ma communication, ndlr). Je me suis battu pour obtenir les 4 millions qui, vous l'avez vu, sont arrivés. Tard, mais ils sont arrivés. Je me suis battu pour avoir les 14 millions. Ce n'est pas moi qui les ai déposés : c'est lui encore. Si je vous disais le chiffre qu'il voulait déposer au mois de mars-avril, on en serait beaucoup plus que 14 millions. J'ai expliqué à tout le monde que, par la force des choses, je n'ai pas besoin des 14 millions. J'ai joué mon rôle de président. Je suis simplement en train de vous dire des choses qui sont claires : on ne peut plus continuer comme cela aujourd'hui. le club est sauvé, au niveau financier, jusque la fin de la saison. Il va se battre - et je peux confirmer qu'on ne va pas lâcher un centimètre même si c'est compliqué - sur l'aspect sportif parce que c'est important. On va continuer avec nos jeunes et, Dieu merci, encore une fois, on a reçu une belle leçon sur la vie et sur l'avenir grâce à leur présence et le travail qui est fait par Antoine Kombouaré.
Mais je ne repartirai pas, et c'est clair et net, à me retrouver devant la DNCG quand je vais y passer le 15 mai en disant : "écoutez, on va raser gratis demain". On a réussi, grâce à Mammadov, à sauver le club. On l'a réussi grâce à un travail que je vous écrirai un jour dans un livre quand j'aurai quitté le RC Lens et vous n'allez pas croire que ce je vais vous raconter. Aujourd'hui, on a réussi à aller jusqu'au bout pour pérenniser ce club. Et maintenant, on doit passer à une autre solution. La solution aujourd'hui, c'est Mammadov. Mais concrètement, c'est combien tout de suite et combien pour l'année prochaine ? Ou la solution n'est pas Mammadov, ce sera quelqu'un d'autre. Je ne peux pas vous en dire plus. »
Propos retranscrits par Thomas pour MadeInLens.com
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