Senec : Les Bollaert Boys, « on est comme une famille »

Les débuts des Bollaert Boys : « On allait à tous les matchs dans une Renault Nevada de sept places. » Puis la création de l'association : « C'était plus simple pour partager les frais et en plus, il n'y avait pas de groupe de supporters dans le secteur. »

Pour leur premier déplacement, Senec fait gagner 50 places pour un Lens-Bordeaux : « On a contacté les transports Dumont pour louer un bus. Le patron était plutôt réticent... On avait 19 ans, il avait peur qu'on ne soit pas très sages... mais tout s'est bien passé. »

A 180 après le titre de 1998 : « Ç'a été le pic, on est redescendus un peu après car les jeunes partaient en études, en concubinage... »

De 180 à 80 membres depuis la chute en Ligue 2 : « Les supporters n'ont pas perdu foi en l'équipe. Seulement, comme les matchs ont lieu le vendredi et le lundi, et ce n'est pas évident pour beaucoup d'y assister : le vendredi les jeunes sortent de cours et le lundi ils ont cours le lendemain. »

La "famille" des Bollaert Boys : « On est comme une famille. Il y a eu des décès, ça a renforcé la solidarité. » « Les membres viennent de partout dans le secteur et les régions limitrophes, et ils ont tous les âges. C'est ce qui fait notre force. » « Il y a par exemple un groupe de supporters à Istres à qui on a donné rendez-vous il y a trois ans quand Lens a joué dans le sud, et on a fait des matchs avec d'autres supporters du sud. Ce sont des relations super sympas. »