Michel Seydoux : « On nous fait passer pour les méchants »

- On vous a entendu sur un accueil du Racing sur une longue durée... Et pour quelques affiches, comme c'est désormais évoqué ?

« Je n'ai pas deux réponses. Quand on a un stade dédié à un club, il est lié à un club... Quand on a joué à Bollaert (la campagne de Ligue des champions), j'ai payé la location très cher et les loges étaient fermées : le message était clair. Alors qu'on parlait d'une compétition différente ! Mais là, on parle de deux clubs qui évolueraient dans le même championnat, avec la même zone de chalandise... Nos fonds de commerce nous appartiennent, encore heureux. Sans parler des problèmes techniques qui s'imposeraient. »

- On vous reproche de ne pas jouer le jeu de la solidarité régionale, ça vous embête?

« Bien sûr ! C'est toujours comme ça quand on déplace les choses sur un plan émotionnel plutôt que technique. On nous fait passer pour les méchants. Je n'apprécie pas qu'on traite les clubs du Nord de... J'espère que les mots de Gervais ont dépassé sa pensée. »