Gervais Martel : « J'ai eu de la chance de rencontrer Hafiz Mammadov »
- Jamais, vous n'avez douté de votre retour ?
« Non jamais. J'ai fait un mariage, que dis-je, une vie avec le RC Lens ! À 4 ans, j'y étais. J'y suis encore ! Pendant mon absence, j'ai passé de longs moments avec des amis qui me soutenaient. Ça n'a pas de prix. Vous savez, je ne suis pas quelqu'un à tendance suicidaire ou du style à avoir 5 de tension. Dès que je me sens entouré, ça va. »
- Encore fallait-il trouver le bon investisseur...
« J'en ai rencontré quatre-cinq : il y avait deux escrocs, deux autres qui, le moment venu, n'étaient plus disposés à mettre de l'argent... Trouver l'investisseur cohérent qui acceptera de mettre de l'argent sur un club en L2, c'est Majax et Garcimore réunis ! J'ai eu de la chance de rencontrer Hafiz. On sait qu'on est en pleine cohérence. »
- Comment l'avez-vous rencontré ?
« J'ai un ami qui nous a présentés. Mais après, si j'avais une tête à claques, il n'y aurait pas eu de déclic ! Or, on a eu le feeling tout de suite. Hafiz est quelqu'un qui a le respect des gens qui ont prouvé des choses dans le football. C'est pour ça aussi que j'ai emmené Jean-Pierre Papin et Olivier Dacourt à Bakou. Pour renforcer notre dossier. Pour l'instant, on n'en est qu'aux balbutiements dans notre projet commun, mais ça va vite dépasser le cadre du foot. Il a vraiment envie d'inscrire son engagement au-delà de son aide financière. Entre l'Azerbaïdjan et notre région, c'est le pétrole qui vient au secours du charbon! Eux, il sont le pétrole et le gaz, OK. Mais on a la mine qui est inscrite au patrimoine de l'UNESCO, le Louvre et une histoire de camaraderie très forte. Quand je lui ai envoyé une photo de l'ouverture du Louvre-Lens avec François Hollande et le maillot du Racing, il s'est rendu compte qu'il se passait quelque chose ici. Le soutien sans faille de Daniel Percheron et de la Région a constitué aussi un atout. »
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