Gervais Martel : « Des discussions mais pas de dialogue »
Alors que, ces derniers jours, le RC Lens s'est mobilisé pour contrer les décisions de la préfecture de Moselle, trouver des arrangements et permettre aux supporters Sang et Or d'assister au match dans les tribunes du stade Saint-Symphorien, Gervais Martel confie qu'il n'y a pas eu de réel dialogue avec les autorités, dont la position semblait tranchée et arrêtée dès le début.
Avez-vous contacté Frédéric Thiriez concernant ce sujet ?
« Nous avons contacté tout le monde. Depuis mardi matin, on est sur cette affaire. Tout cela pour aboutir à ce communiqué, jeudi à 17h30... Il y a eu des discussions mais il n'y a pas eu de dialogue. C'est parti sous le prétexte d'une bagarre qui allait avoir lieu entre supporters de Metz et Lens. Il y a eu une volonté de dire que les gens de Lens étaient dangereux. Mais ce n'est pas le cas. Et si l'image de Lens est restée bonne malgré ses difficultés sportives, c'est grâce à ses supporters. Encore une fois, des excès, il peut y en avoir. Lorsque vous vous déplacez sur une autoroute, les risques d'accrochage sont plus importants si cette autoroute est pleine que si elle est vide. Mais à Lens, depuis que je suis président, les gros accrochages, cela n'existe pas... Mon équipe va faire son match... mais ce sera sans ses supporters. C'est dommage mais c'est comme ça. »
Difficile de se faire entendre dans ces cas-là ?
« Oui car je pense que, dans la tête des personnes qui prennent ce genre de décisions, c'est arrêté à l'avance. Je peux vous dire que l'on s'est investi avec tous les responsables du club. Mais, même en argumentant, on avait l'impression que l'on rasait les gens plus qu'autre chose. »
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