Didier Decoupigny : «Beaucoup d'affect dans ce dossier»

Valenciennes-VAFC-stade-du-Hainaut
Pour La Voix du Nord, Didier Decoupigny, président du 12 Lensois, et Stéphane Fugaldi, président de l'USVA, échangent autour des tensions créées par la possible délocalisation du RC Lens au stade du Hainaut pendant la rénovation du stade Bollaert-Delelis, et notamment autour des propos échangés par les deux présidents de club, Gervais Martel et Jean-Raymond Legrand.

- Stéphane Fugaldi : « Le Bienvenue chez les cons de Martel, on s'est senti visés même si on a compris que c'était une réponse à Nous ne sommes pas la poubelle du Nord- Pas-de-Calais. Legrand voulait juste dire que VA n'était pas le dernier choix. »

- Didier Decoupigny : « Il y a aujourd'hui beaucoup d'enjeux économiques, c'est le foot business. Les clubs vivent des cycles. Pour Lens, ça s'accélère. C'est pour ça que le niet catégorique de Michel Seydoux ne passe pas. On est parti pour avoir 28 000 abonnés la saison prochaine. Comment fait-on ? On me demande : Le kop on le met où ? Où sera ma place ? Sur le plan psychologique aussi c'est compliqué. Malheureusement, Lens va peut-être monter l'année où VA va peut-être descendre. On voit bien par rapport à ça que les arguments sécuritaires de Lille, un stade qui accueille l'Euro, ne tiennent pas. Mais je me mets à la place des Lillois et des Valenciennois. Le monde est dur. Tant qu'on reste dans son coin, tout le monde s'aime... »

- Stéphane Fugaldi : « L'accessibilité autour du Hainaut est un vrai problème. Où mettre les 300 cars lensois ? Et envisager de les garer sur la friche Nungesser, c'est toucher à l'affect. »

- Didier Decoupigny : « C'est vrai qu'il y a beaucoup d'affect dans ce dossier. »


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